Dans le cadre de ses activités, l’Association de défense des droits des aides ménagères et domestiques(ADDAD) a organisé du 4 au 6 octobre 2019 une campagne de plaidoyer auprès des populations des arrondissements 1, 6, et 12 de la ville de Ouagadougou. A travers cette campagne l’ADDAD veut plaider la cause des aides ménagères et domestiques qui travaillent dans des conditions difficiles.
« Nous sommes ambassadeurs du changement des conditions de vie des filles aides ménagères », c’est sous ce thème que s’est tenue la Nième campagne de plaidoyer de l’ADDAD. De Song-naaba à Paag-la-yiiri en passant par Cissin, le message livré est le même. Pour les responsables de cette association, le public doit être sensibilisé sur les droits et les conditions de vie de celles appelées « bonnes ».
Et Sakinatou Ouédraogo, présidente de l’ADDAD de faire cas des difficultés vécues au quotidien par les aides ménagères. Du mépris au viol en passant des violences corporelles et verbales, de nombreuses filles vivraient l’enfer dans les domiciles. Cette campagne a permis de rappeler à la société qu’il existe des droits pour les aides ménagères qui ne méritent pas d’être traitées comme des sous-hommes.
Un message écouté avec intérêt par les personnes présentes au cours de cette campagne de trois jours. Des leaders d’opinion des quartiers parcourus ont salué l’initiative de l’ADDAD et promettent être des ambassadeurs pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des domestiques et aides ménagères. Un soutien de taille pour la présidente de l’ADDAD qui souhaite que les autorités burkinabè se penchent sur leur situation en ratifiant la convention 189 de comme l’a déjà fait la Guinée Conakry.
En rappel, l’ADDAD est représentée dans 7 pays de la sous région à savoir le Mali, la Côte d’ivoire, le Togo, le Bénin, le Sénégal, la Guinée Conakry et le Burkina Faso.
Correspondance particulière
S.A.J