Juriste, communicatrice et entrepreneure, Esther Bereka Barro a intégré le monde des écrivains, ce jeudi 24 août 2023 à Ouagadougou à travers la dédicace de sa toute première œuvre littéraire intitulée « L’Aure ou l’ex de mon ex ».
Esther Bereka Barro a publié son tout nouvel ouvrage dénommé « L’Aure ou l’ex de mon ex ». Selon Esther Bereka Barro, écrire est un rêve qu’elle nourrit depuis des années.
Le premier chapitre Amour et destruction relate une histoire d’amour entre deux jeunes de religions différentes. La jeune fille, au nom de l’amour a défié ses parents afin de suivre son amoureux. Mais, elle sera abandonnée, en fin de compte, par ce dernier.
Le second chapitre, Une fausse belle-mère, évoque la vie de couple avec les belles-mères et le troisième, L’Aure ou l’ex de mon ex, par ailleurs, titre officiel de l’œuvre fait rêver d’amour, de plaisir et de bonheur, mais dans de façon temporaire. La dépression, dernier chapitre emporte les lecteurs dans le monde du questionnement.
- Lire aussi : Esthy Barro, les femmes et la politique
L’amour, la haine, la religion, le pardon et la dépression, sont entre autres, les thèmes abordés. « L’Aure ou l’ex de mon ex », un recueil de nouvelles de 71 pages est édité par les éditions Arc en ciel. La couverture au couleur rouge ornée d’écriture et d’image d’homme et femme est le fruit des observations de la vie, les faits de la société et les témoignages reçus par l’auteure.
De la vente aux enchères à la solidarité féminine
L’Aure ou l’ex de mon ex, est tout de suite mis aux enchères lors de la dédicace. De 100 mille francs, somme misée au départ afin de soutenir l’auteure Esther Bereka Barro, le montant est passé à 250 mille francs.
Gloria Rose Dédé, écrivaine, communicatrice et PDG de Kouevi production, s’arrache l’œuvre à 350 mille francs. « Esther Bereka est une dame passionnée et c’est moi qui ai préfacé l’œuvre. J’ai trouvé de la combativité en elle et en tant que femme de lettres, je me sens dans l’obligation de l’accompagner parce que l’édition n’est pas du tout simple », a-t-elle témoigné.
C’est une manière à moi, à déclaré Gloria Rose Dédé, d’amener les autres filles dans l’écriture parce qu’au Burkina Faso, il n’ y a pas assez de femme écrivaines.
Selon dame Rose, l’accompagnement et l’amour du livre peuvent amener les femmes à s’intéresser davantage à l’écriture. « Il faut d’abord aimer le livre, l’écriture et la langue française », a-t-elle soutenu.
Aujourd’hui, a-t- elle déploré, tout devient facile parce que tout le monde va chercher les mots sur Google et le français est en train de mourir. Si une jeune fille a l’audace de faire sortir un livre, conclut Gloria Rose, il faut l’encourager.
Abdoulaye Ouédraogo