Depuis ce jeudi 23 novembre 2023, la 17ème édition de la Foire internationale du Livre de Ouagadougou (FILO) bat son plein. De nombreux élèves à l’image de Naomi Sanfo, Chamir Bangré et Leaticia Zabré se font témoins de cet évènement majeur qui réunit les hommes et femmes de lettres.
Élève au lycée municipal de l’arrondissement 8 de Bassinko, Chamir Bangré est venu à la FILO pour mieux connaître les œuvres littéraires africaines et internationales. « Cela me permet d’être en avance sur les différents endroits. Si je pars dans une autre localité, je peux à travers la littérature, dire ce que je connais déjà de ma culture ou d’autres cultures », dit-elle.
Quand elle a le temps, elle s’adonne à la lecture. Passionnée du livre, son auteur préféré est l’ivoirien Amadou Koné. « Il m’a beaucoup impressionnée avec son œuvre intitulée « Les frasques d’Ebinto ». Ce qui m’a beaucoup marquée, c’est le fait qu’il ait sensibilisé sur l’amour scolaire », explique-t-elle.
Tout comme Chamir, Nani Guiatin est également élève au lycée municipal de l’arrondissement 8 de Bassinko « Je suis venue voire les œuvres exposées afin de pouvoir m’en procurer », a-t-elle affirmé. Pour elle, ce genre d’évènement est à encourager au regard de l’importance du livre. « Les livres nous sont utiles parce que nous pouvons voyager à travers le monde », a laissé entendre Nani Guiatin.
Consciente des bienfaits de la lecture et amoureuse de l’auteure française Caroline Kim, Nani Guiatin rêve de pouvoir lire le maximum de livres possibles. Cette jeune fille voit en la FILO, une opportunité à saisir. A l’en croire, la lecture lui fait du bien tant au niveau du vocabulaire que de la grammaire.
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Elève en 1ère D au juvénat filles Saint Camille, Naomi Sanfo a également marqué sa présence à la Foire internationale du Livre de Ouagadougou au regard de l’importance de la littérature. « Nous sommes venus découvrir ce que la littérature nous offre. C’est un évènement avantageux parce qu’il nous permet de mieux nous instruire sur la littérature des autres pays et d’appréhender la vision des hauteurs” a-t-elle expliqué. Pour elle, un livre est une référence. « Dans chaque livre, vous retrouverez des choses que vous ne connaissiez peut-être pas. Donc, ça vous instruit et vous enrichit au niveau intellectuel », soutient-elle.
Grace à la lecture, elle dit avoir un bon niveau en dictée et fait moins d’erreurs. Pour se faire plaisir dans le monde littéraire, elle se consacre à la lecture de l’œuvre intitulée le parachutage. « Je suis un fan de Norbert Zongo. J’ai lu son livre et ça m’a beaucoup plu », a-t-elle renchéri. Elle a, par ailleurs, invité ses camarades à ne pas négliger les livres parce que la lecture a beaucoup de bienfait même si elle exige du temps et de patience.
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Pour rappel, la foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) est née en 2000, de la volonté de l’Etat burkinabé, à travers le ministère en charge de la culture, la coopération française et l’association des Editeurs du Burkina Faso (ASSEDIF). Elle a pour objectif de mettre en place un cadre visant à promouvoir le livre et la lecture.
Abdoulaye Ouédraogo