À deux mois de l’élection pour la présidence du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), une nouvelle figure entre dans l’arène. Son nom était jusque-là absent des pronostics. Il s’agit de Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des sports du gouvernement d’Emmanuel Macron.
C’est une candidature qui n’était pas attendue. Ce mercredi 16 avril, Amélie Oudéa-Castéra, a officiellement annoncé son intention de briguer la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). L’annonce a été faite dans un courrier adressé aux présidents des fédérations sportives, à seulement quelques jours de la clôture des dépôts de candidature prévue le 20 avril.
Sa démarche vient bousculer une course électorale jusque-là dominée par deux figures bien connues du mouvement sportif, Cédric Gosse, président de la Fédération française de triathlon, et Didier Séminet, ancien secrétaire général du CNOSF, impliqué dans un conflit ouvert avec l’ex-présidente Brigitte Henriques.
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Amélie Oudéa-Castéra n’est pas une inconnue dans l’univers du sport. Ancienne joueuse de tennis de haut niveau, elle a dirigé la Fédération française de tennis avant de rejoindre le gouvernement. Son profil, mêlant expérience institutionnelle et proximité avec les enjeux du haut niveau, pourrait séduire de nombreuses fédérations.
Cette élection, prévue le 19 juin, s’inscrit dans un contexte particulier, alors que la présidence du CNOSF cherche un nouvel élan après des mois de turbulences internes et à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024. Avec cette candidature surprise, la campagne s’annonce désormais plus ouverte que jamais.