Lors du Dialogue sur la prospérité en Afrique 2025 à Accra, Sarata Kone-Thiam, Directrice Générale Régionale de UBA Afrique de l’Ouest, a appelé à une révolution du financement des infrastructures en Afrique. Dans son discours, elle a mis l’accent sur l’importance de structurer des projets bancables et durables, capables d’attirer des investissements locaux et internationaux. En soulignant le potentiel des fonds de pension et des envois de fonds de la diaspora, elle a plaidé pour une collaboration régionale renforcée et des réformes juridiques, essentielles pour soutenir la croissance économique et le développement durable du continent.
Dans un contexte où l’Afrique cherche à accélérer son développement économique, le thème du « Réaliser le marché unique africain grâce aux infrastructures : Investir, Connecter,Intégrer », a réuni des décideurs politiques et des acteurs économiques pour discuter des solutions nécessaires au financement des infrastructures. Lors de cet événement crucial à Accra, Sarata Kone-Thiam, Directrice Générale Régionale de UBA Afrique de l’Ouest, a mis en lumière les défis majeurs du continent et a plaidé pour une approche innovante et durable dans la structuration des projets d’infrastructure. Selon elle, pour combler le déficit d’infrastructures, l’Afrique doit redoubler d’efforts pour rendre ses projets attractifs et prêts à recevoir des investissements à long terme.
Dans son discours, Sarata Kone-Thiam a abordé les principaux défis du financement des infrastructures en Afrique, soulignant l’importance de rendre les projets du continent non seulement bancables, mais aussi durables. Elle a précisé que, pour attirer des investisseurs, il était crucial de structurer des propositions claires et prêtes à l’investissement. Un des obstacles majeurs reste le nombre limité de projets suffisamment mûrs et bien préparés pour capter des fonds à long terme, tant au niveau local qu’international.
Elle a également mis en avant le rôle crucial des fonds de pension africains et des envois de fonds de la diaspora, qui représentent une source de capital sous-exploitée. En 2025, les envois de fonds annuels s’élèvent à 100 milliards de dollars, et les fonds de pension africains détiennent près de 1 000 milliards de dollars. Si ces ressources étaient mieux canalisées, elles pourraient considérablement contribuer à la transformation des infrastructures africaines. La Directrice Générale a encouragé les pays africains à structurer ces flux financiers de manière à maximiser leur impact.
Par ailleurs, Kone-Thiam a insisté sur la nécessité de réformes juridiques et réglementaires pour créer un environnement propice à l’investissement. Elle a évoqué le rôle de UBA, la banque panafricaine, qui œuvre déjà à ce niveau en soutenant des projets économiques d’envergure et en contribuant à la mise en place de solutions de financement adaptées aux réalités du marché africain. Elle a conclu en soulignant que la clé du développement économique réside dans la capacité de l’Afrique à exploiter ses propres ressources et à bâtir des infrastructures pérennes, soutenues par des partenariats et des financements durables.