La députée LFI Nadège Abomangoli est devenue, lundi 21 octobre, la première femme noire à présider une séance à l’Assemblée nationale française , lors de l’examen du budget 2025.
« Il aura fallu attendre à peine 235 ans » après la Révolution française pour voir « une femme noire présider une séance de l’Assemblée nationale »,Tels sont les propos du député des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, après que Nadège Abomangoli, ait présidé sa première séance publique, devenant ainsi la première femme noire à se tenir au perchoir de l’Assemblée nationale française.
Pour la La France Insoumise (LFI), c’est une date historique. Prenant la parole, Éric Coquerel, président de la commission des finances, n’a pas manqué de souligner l’événement en saluant sa collègue LFI de Seine-Saint-Denis. Même réaction du côté de la présidente du groupe LFI Mathilde Panot qui a affirmé sur sont compte twiter: « La première femme noire au Perchoir de l’Histoire est insoumise et fière de l’être. Comme nous le sommes de la compter dans nos rangs ».
Toutefois, d’aucuns estiment que c’est stigmatisant et même plus fasciste de s’attarder sur le fait qu’elle soit noire. « Et à part femme noire , elle a d’autres compétences ou le CV s’arrête là ? » s’est exprimé le dessinateur Marsault. Et le député Arnaud La page de renchérir: « C’est juste incroyable, vous rapportez tout le temps à la couleur de peau de la personne. Avez-vous un problème avec les blancs? »
Née il y a 49 ans à Brazzaville Nadège a grandi à Epinay-sur-Seine ou elle arrivé à l’âge de deux ans.
Nadège Abomangoli, a été victime de nombreux commentaires racistes et insultants, notamment des menaces de mort. Ces attaques ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, où elles ont suscité une vague d’indignation.
La France est un pays qui se targue de sa diversité et de son engagement en faveur de l’égalité des droits. Pourtant, la réalité est bien différente pour de nombreux citoyens français, en particulier ceux issus de minorités ethniques. Les propos racistes et discriminatoires sont monnaie courante, et les femmes noires en font les frais.