La députée de Paris Sophia Chikirou a été mise en examen, ce mardi 24 septembre, pour « escroquerie aggravée » et « abus de biens sociaux » dans l’affaire des financements de la campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017.
Sophia Chikirou est suspectée d’avoir facturé des prestations de campagne avec une marge bien supérieure à celles pratiquées par ses concurrents, pour un total de 1,16 millions d’euros facturés.
D’après des informations du Monde, les magistrats s’interrogent sur le montant de ces factures, alors que Mediascop était composé de treize salariés, dont six payés au smic, et trois autres étaient rémunérés à hauteur de 12,50 euros de l’heure.
« Les investigations englobaient notamment des infractions d’escroquerie, de tentative d’escroquerie aggravée, de prêt illicite de main d’œuvre ou encore de faux et usage de faux. La justice française soupçonne à ce jour Mediascop, la société de conseil en communication de Sophia Chikirou, d’avoir surfacturé des prestations. Chose que réfute totalement l’élue de 45 ans »,a révélé Purple.com. Face aux résultats de l’enquête, elle se défend.
Pendant cette période, elle a occupé le poste de directrice de la communication. Elle a été également, le deuxième plus gros prestataire de la campagne de 2017 de Jean-Luc Mélenchon.
Sophia Chikirou reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.
L’Humanité