Du 19 au 21 septembre 2024, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Christian Aid a organisé une formation sur ‘’ La budgétisation sensible au genre ‘’ à Koudougou, au profit des femmes et hommes de média. L’objectif est de renforcer les compétences des professionnels des médias afin de leur permettre de mieux comprendre et communiquer sur le concept.
Ils sont au total, 35 journalistes, à bénéficier de la formation organisée par l’ONG Christian Aid. ‘’Nous nous sommes rendus compte que 90 % des participant.e.s bénéficient pour la première fois, d’une formation sur la budgétisation sensible au genre. Nous nous disons que nous avons eu raison d’organiser cette formation qui participe au renforcement d’un plaidoyer que nous conduisons présentement en direction des pouvoirs politiques pour pouvoir améliorer l’application de la budgétisation sensible au genre au Burkina Faso”, a déclaré le chargé de plaidoyer à l’ONG Christian Aid, Léon Sanou.
A la sortie de ladite formation, des journalistes se sont exprimés sur l’importance de telles initiatives.
Journaliste à RTB Nord, Aïcha Dianda Guiraud dit avoir beaucoup appris au cours des trois jours sur le genre et la budgétisation sensible au genre.
De cette formation, dit-elle, j’ai compris que le genre est évolutif et le sexe est biologique, voire naturel.
Selon Aïcha, dans la société, on a pour habitude de dire que la femme est le sexe faible et l’homme le sexe fort alors qu’il y a des femmes très fortes.
La formation, poursuit-elle, m’a permis de comprendre que dans chaque domaine, il faut tenir compte du genre dans l’élaboration du budget.
Une fois cela respecté, a-t-elle martelé, nous pouvons atteindre des objectifs à long terme.
“Dans la réalisation de nos émissions, dans nos papiers, nous allons intégrer la nation du genre. À travers nos actions, on va travailler à être de bons exemples” , a-t-elle clarifié.
Venu de L’observateur Paalga, Cyrille Zoma compte utiliser les acquis engrangés à la formation, à bon escient. Tout comme Aïcha, Cyrille Zoma a tenu à porter des clarifications sur la notion du genre après sa formation.
“Quand on parle du genre, les gens ont tendance à croire que c’est une histoire de femme. Ce n’est pas qu’une histoire de femme. C’est une histoire de femme et d’homme, une histoire de sexe et de minorité” a-t-il confié.
Pour lui, travailler sur le genre n’est aucunement offrir aux femmes ce qu’elles veulent, mais de travailler à éliminer les inégalités.
Abdoulaye Ouédraogo
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