Ce mercredi 11 septembre 2024, la commission de la condition de la femme (CSW) a échangé avec le ministère en charge du genre, à Ouagadougou. Les échanges ont été riches et constructifs.
Planifier la prochaine session de la CSW et souligner la nécessité d’une mobilisation afin de garantir une participation significative de la gente féminine, ont été les préoccupations des femmes lors de cette rencontre.
Les recommandations sont d’actualité avec le contexte de crise sécuritaire. Elles sont issues du dernier sommet et la mise en œuvre est déjà en marche.
Selon la coordinatrice de la coalition nationale des femmes, Yasmina Sarr, elles ont reçu des exemples de mise en œuvre pour la première recommandation. « Il est nécessaire de renforcer le suivi, l’accompagnement et l’engagement de la part de tous les acteurs, notamment les Organisations de la Société civile. C’est pour cela que ces recommandations nous ont été présentées pour que nous puissions nous les approprier et proposer des actions concrètes afin d’agir sur le terrain », a-t-elle-laissé entendre.
Elle a ajouté avoir beaucoup appris sur les attributions du ministère. « Les échanges sur l’organisation de la CSW ont permis de mieux anticiper pour l’année à venir et de comprendre comment les différentes OSC s’organisent pour prendre en compte toutes les préoccupations, afin que nous puissions nous exprimer d’une seule voix », a-t-elle affirmé.
Ayant participé à la rencontre mondiale des femmes à New York en 2017 grâce aux ministères, la présidente de la fédération nationale des tisseuse (FENATI /BF), Thérèse Coulidiati pense qu’en débutant les préparatifs très tôt, les femmes pourraient se préparer adéquatement.
Elle souhaite que le ministère puisse fournir des lettres de recommandations destinées aux partenaires techniques et financiers afin d’obtenir leur soutien pour une participation effective des femmes à New York.
La présidente de l’association Marche mondiale des femmes, Bernadette Zida a, tout comme Thérèse Coulidiati, apprécié les échanges jugés extrêmement fructueux et bénéfiques. « Nous saluons vraiment la tenue de cette rencontre », s’est-elle réjouie.
A l’en croire, les recommandations sont louables et reflètent bien la situation au Burkina Faso.
« Je participe à la session de CSW chaque année. Je prépare les documents nécessaires très tôt car le coût est élevé et difficile à supporter sans l’aide des partenaires », a-t-elle confié.
En cas d’absence, Bernadette Zida délègue quelqu’un capable de fournir un rapport détaillé car les financements sont souvent conditionnés par la remise de ce rapport.
Elle n’a pas manqué de signaler une difficulté majeure, la langue. « Tout est en anglais. Il est donc, important d’avoir au moins des notions d’anglais pour participer efficacement », a-t-elle soutenu.
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Les participantes présentes à cette rencontre ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en compte de leurs préoccupations et ont salué la clarification apportée par le ministère, à la fin des échanges.
Monique Savadogo
Latifatou Esther stagiaire
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