The Bachelor interdit au Congo : Le Burkina va-t-il suivre l’exemple?

Jugée contraire aux valeurs morales et sociales, la diffusion de l’émission de télé-réalité, The Bachelor Afrique francophone sera interdite au République démocratique du Congo. La décision est du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC).

Le Bachelor Afrique francophone dès ses premiers instants dans les médias avait fait une tôlée du fait qu’elle est considérée comme une émission dégradant et dévalorisant l’image de la femme. Elle met en avant, des femmes qui se battent pour obtenir l’amour d’un homme. Cette télé-réalité rame à contre-courant des valeurs morales africaines. Les autorités du pays auraient décidé d’interdire la diffusion de la 3e saison.

« A la suite de sa plénière ordinaire de ce jeudi 5 septembre 2024, les Hauts conseillers de la république, membres du CSAC, ont décidé d’interdire la diffusion de la télé-réalité « The Bachelor » de Canal+, dont la prochaine saison débute le 10 septembre 2024. Une notification a été faite à Canal+ », rapporte un tweet du CSAC.

Lire aussi :Bachelor : Pourrait-on lutter pour la femme contre la femme ?

Cette décision a été applaudie par certaines personnes et certains internautes. Elle pourrait inspirer aussi le Burkina. Les fans de cette émission vont devoir se raviser. En effet, l’on se souvient que Perla Black, de son vrai nom Séverine Yonli, étudiante en gestion des ressources humaines et également entrepreneure a été  l’unique fille du pays à participer à cette aventure, l’année passée. Mais, beaucoup de gens ont manifesté leur mécontentement face à sa candidature.

« Les défenseurs de cette décision saluent la volonté du CSAC de préserver la moralité et les bonnes mœurs, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire qui menace la liberté d’expression et la diversité des choix médiatiques. Alors que certains internautes voient l’interdiction comme un acte de censure inacceptable, d’autres soutiennent que la protection des jeunes filles et la préservation des mœurs sont des priorités légitimes », soutient le site Enquête cd.