Au Sénégal, de plus en plus, les femmes se mettent dans la dépigmentation et dans des styles vestimentaires très osés qui, selon l’entrepreneure digitale Madeya Seck sont choquants.
Très sincèrement, je n’arrive pas à comprendre cette hypersexualisation des chanteuses et actrices sénégalaises.
Elles nous font comprendre que, pour réussir, il faut impérativement se dénuder, et que c’est le showbiz qui le veut.
Donc, en gros, elles ne sont pas libres. Mais, plutôt esclaves d’une idéologie à laquelle elles doivent se soumettre pour atteindre le succès.
J’ai longtemps remarqué chez certaines femmes sénégalaises un complexe sans nom : elles se ressemblent toutes et ne mettent en avant que leur apparence physique.
Certaines suivent un modèle américain qui, à mon humble avis, est obsolète. On peut très bien s’habiller sans cette vulgarité qui ne dit pas son nom.
Peut-être que, c’est la société qui pousse ces femmes à se dépigmenter, à avoir à tout prix des hanches, à porter des perruques hors de prix et à oublier leur vraie chevelure. Pousse-t-on ces femmes à la perte d’identité encore en 2024 ?
Madeya Seck