Liberté de la presse  : Les professionnels de médias et OSC de défense des droits humains outillés

Le Centre national de Presse Norbert Zongo a organisé un atelier de formation du 21 au 22 juin 2024 à Koudougou, au profit des organisations professionnelles de médias (OPM) et des Organisations de la Société civile (OSC) de défense des droits humains. Les renforcements de capacités ont porté sur les enjeux de la défense de la liberté de la presse et sur les droits humains.

19 participant.es de Ouaga, Bobo et Koudougou ont été, deux jours durant, outillés sur la défense de la liberté de la presse, les droits humains et la démocratie. L’atelier vise trois principaux objectifs. Le premier vise à renforcer les capacités des défenseurs des droits humains et les responsables des OPM. Le second entend contribuer à l’éveil des consciences des professionnels de médias et des défenseurs des droits humains. Le dernier repose sur le partage d’expériences entre les professionnels des médias et les défenseurs des droits humains.

Les différents échanges ont porté sur « l’état de droit », « la liberté de la presse et la liberté d’expression », et sur « la défense des droits de l’homme dans un environnement défavorable ».

Les participantes ont appris les différents concepts, le droit et les critères que doit respecter un état de droit (la hiérarchie des normes donc, le respect de la règle de droit, l’indépendance de la justice, l’accès à la justice notamment l’efficacité, l’effectivité de la justice), etc.

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Les participants ont largement contribué avec des exemples, des partages d’expériences et des témoignages. Ils ont donné leurs avis et appréciation sur la liberté de la presse et d’expression et sur la défense des droits humains. Ce qui a rendu les échanges encore plus fructueux.

Sibiri Éric Kam, administrateur civil par ailleurs, défenseur de la liberté de la presse et formateur dit être satisfait de la réactivité des participant.es. « Les gens ont beaucoup échanger et cela a rendu l’atelier vivace. J’espère que les gens ont acquis assez de connaissances et qu’ils pourront dans le cas de leur travail au quotidien, mettre ça, plus en valeur », a-t-il souhaité.

                                                                      Monique Savadogo