AES: Aminata Bagayoko Traoré exhorte à renforcer la coopération entre les centres de formations professionnelles

Dans le cadre de la 112e Conférence internationale du travail qui se tient à Génève , les ministres en charge du travail de l’Alliance des États du Sahel et leurs délégations, ont eu une séance de travail, ce 10 juin 2024. Séance au cours de laquelle, les pays de l’AES ont partagé leurs expériences.

Quatre ministres ont part aux échanges. Les échanges ont porté sur des points et axes importants qui guident les actions des gouvernements du Mali, du Burkina Faso, et du Niger dans le domaine du travail et de l’emploi, pour parvenir au développement. Les trois pays ont salué la collaboration entre leurs États et partagé ensemble les visions de leurs pays respectifs en matière de développement.

Les participants sont la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali Aminata Bagayoko Traoré, le ministre du Travail et de la Fonction publique et du Dialogue social du Mali, Fassoum Coulibaly ; de la ministre de la Fonction publique du Travail et de l’Emploi du Niger madame Aissatou Abdoulaye Tondi, et le ministre d’État, ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale du Burkina Faso, Bassolma Bazié.

La séance de travail entre les délégations des pays de l’AES « avait aussi pour but de voir comment renforcer la coopération entre les différents centres de formations professionnelles en vue de consolider les acquis « , a expliqué la ministre Aminata Bagayoko Traoré du Mali.

Représentant le Burkina Faso, le ministre Bassolma Bazié a fait savoir que les trois pays ont intérêt à faire en sorte que le lien se renforce. Nous avons déjà montré au niveau international que nous sommes capables de nous assumer », a-t-il déclaré.

Selon le ministère des affaires étrangères, Bassolma Bazié est également revenu sur les axes autour desquels le Burkina Faso déroule son agenda. Il s’agit de la bataille pour la libération du territoire national et la consolidation de la sécurité, la gestion de la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, et enfin la réconciliation et la cohésion sociale.