Offrir des services financiers et non-financiers innovants aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur plein épanouissement, c’est la raison d’être de la Coopérative militaire et paramilitaire d’Épargne et de Crédit (COMIPEC) du Burkina Faso. Prévue être fonctionnelle en 2025, elle est une initiative du Chef de l’État, Capitaine Ibrahim Traoré qui a présidé, le vendredi 17 mai dernier, la rencontre de présentation de ladite coopérative.
La Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) du Burkina Faso vise à améliorer les conditions de vie des Forces de Défense et de Sécurité et celles de leurs familles.
Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly a indiqué que l’initiative voit maintenant le jour après une analyse de la situation réelle des FDS sur le terrain et une réflexion profonde sur les voies et moyens pour améliorer substantiellement leurs conditions de vie.
Pour le Capitaine Ibrahim Traoré, cette initiative se veut un réconfort sur le plan logistique que psychologique car il va permettre aux FDS de faire face aux contraintes financières liées à la mise en œuvre de leurs projets notamment dans l’agriculture et de l’élevage.
Selon le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, la Coopérative s’inspire de l’idée des mutuelles basées sur le principe de la solidarité. « En réalité, c’est vous les membres qui créez votre coopérative. L’instance suprême c’est l’assemblée générale composée des membres qui décident de l’orientation à donner à la coopérative », a-t-il précisé.
Aboubakar Nacanabo a laissé entendre que ce fonds de solidarité vise à solder les créances d’un membre en cas d’incapacité totale. « C’est comme si chacun cédait une partie de son gain qu’on met dans un panier commun et qu’on va utiliser au cas où l’un d’entre nous, en tant que membre, se retrouve dans une incapacité à faire face à ses engagements », a-t-il signifié.
Le ministre Aboubakar NACANABO a, en outre, insisté sur les avantages d’être membre de cette nouvelle coopérative qui aura beaucoup plus de flexibilité et dont les taux d’intérêt pour le crédit seront plus bas que ceux proposés par les banques.
« Le Rwanda a commencé avec une coopérative ; actuellement c’est une banque. Avec le soutien de l’État, cette banque a un niveau de fonds propre qui est plus élevé que les banques moyennes dans notre région. L’État va apporter une subvention dans l’objectif de rendre le crédit moins coûteux pour les membres », a-t-il indiqué.