Il s’est tenu à Ouagadougou, ce vendredi 17 mai 2024, la première session du comité national de pilotage de la politique nationale de développement (CNP-PND). Présidée par le premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, la session a passé en revue et validé le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) au cours de l’année 2023. Il ressort que malgré le contexte difficile, le Burkina Faso a enregistré des progrès notables au cours l »année écoulée.
Aux dires de la ministre déléguée, on note des avancées significatives, au regard de l’évolution des actions qui sont contenues dans le (PA-SD). ‘’Le PA-SD a été exécuté à 73, 4 %, en termes d’exécution physique des actions sur le terrain’’ a-t-elle affirmé.
Sur le plan économique, on constate avec satisfaction, dit-elle, que le taux de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) est passé de 1,8% en 2022, à 3,6 % en 2023. Ce qui prouve selon Fatoumata Bako Traoré, que l’activité économique s’est plus ou moins bien portée dans le sens où un point considérable a été fait.
Au niveau des différents piliers, elle a souligné des avancées notables.
Le piliers 1 qui concerne les actions de sécurisation et de sécurité du territoire, regorge d’avancées notables comme le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité ainsi que la mise en place du fonds du soutien patriotique qui a permis de faire de nombreuses acquisitions et de pouvoir recruter des Volontaires pour la Défense de la Patrie.
Au niveau du deuxième pilier, l’humanitaire, beaucoup de personnes déplacées internes ont bénéficié d’un accompagnement et certaines ont pu rejoindre leurs villages d’origine.
Concernant le troisième et dernier pilier, celui de la gouvernance, des acquis sont engrangés, en témoignent les nombreuses actions de dématérialisation. ‘’Pour tout ce qui concerne la performance de la mobilisation de ressources internes, il y a aussi eu des avancées au niveau de l’agriculture ‘’ a-t-elle laissé entendre.
Des recommandations en vue de l’amélioration de la mise en œuvre pour l’année 2024, ont été relevées au cours de la session, à en croire, la ministre déléguée auprès du ministre chargé de l’économie, Fatouma Bako Traoré. Nous avons procédé, a-t-elle déclaré, à l’adoption et à la validation de ce rapport bilan-étude de 2023 et la programmation pour 2024.
Abdoulaye Ouédraogo