Passionnée de mode et de mannequinât, Yacine Doris Garané a marqué Miss Universités 2024 au Burkina Faso, en occupant la place de deuxième dauphine. Titulaire d’un diplôme d’assistant en journalisme, elle poursuit une licence en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université libre du Burkina (ULB). Dans cette interview accordée à la rédaction de queenmafa.net, elle revient sur sa participation à Miss Universités 2024.
Lors d’un entretien accordé à Queen Mafa, vous avez déclaré que votre rêve est de devenir Miss. Aujourd’hui, vous avez pu participer à l’élection Miss Université 2024 avec une place de deuxième dauphine. Qu’est-ce que cette place symbolise pour vous ?
Déjà, je suis honorée d’avoir terminé deuxième dauphine à ce concours, même si ce n’était pas mon objectif principal. Mais, je rends grâce à Dieu et je suis reconnaissante envers toutes ces personnes qui m’ont permis d’atteindre ce niveau.
Comment avez-vous préparé ce concours Miss, Universités ?
Miss Universités, j’ai préparé ce concours comme un athlète. J’avais des coaches sur tous les plans : coach sportif, coach en art oratoire, coach en marche, coach pour m’apprendre à bien me tenir en public. Ainsi, je profite de l’occasion pour remercier ces différents coaches qui sont Oum’c, Wilfried Diarra, Roselyne Ouattara, Glory Ilboudo, Stéphanie Hien, coach Mouda et son équipe de la salle de sport fitness club.
Face aux autres candidates, qu’est- ce qui a constitué votre force, votre atout ?
Je pense que c’est plus une question pour le jury. Mais, si j’ai été dans le trio, c’est certainement parce qu’ils ont vu quelque chose en moi.
Savoir que vous représentez tout un pays et que vous avez le devoir de faire briller les couleurs de la nation, ne vous fait-il pas peur ?
Lorsque les couleurs du pays sont mises en avant, on a le devoir d’honorer le pays, de faire la fierté du pays, et ça, c’est une lourde responsabilité.
Cela peut parfois faire peur. Donc, oui. J’avais peur parce que je voulais bien faire les choses et rendre hommage à mon pays parce que ma campagne était suivie de près par plusieurs pays. Il y a eu des pages ivoiriennes et des personnes du Togo, Bénin qui ont reposté certaines de mes photos.
Comment jugez-vous votre place de deuxième dauphine ?
J’étais énormément déçue du résultat. Je suis une personne qui n’aime pas et n’a pas l’habitude de perdre. Mais, j’avoue que les autres candidates n’ont pas démérité.
En quoi cet évènement vous est utile ?
L’événement m’a été utile dans le sens où j’ai beaucoup fait parler de moi J’ai acquis de la visibilité.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus dans votre participation à l’événement ?
Ce qui m’a marquée le plus, je dirais l’empathie et l’engagement des gens qui m’ont beaucoup soutenue. Même des personnes que je ne connaissais pas et ça, ça ne m’a pas laissée indifférente. Savoir que les gens apprécient ce que je fais, m’aiment et croient en moi, est très important pour moi.
Les critiques, comment les voyez-vous ?
Personnellement je n’ai pas reçu de critiques, sauf de critiques positives. Je me suis senti beaucoup soutenu.
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Comment comptez-vous allier, à présent, vos études et votre nouvelle carrière ?
C’est une question à laquelle, je n’ai pas encore réfléchi. Mais, j’ai plein de projets que je compte bien réaliser. Pour l’instant, je les garde pour moi. J’ai l’habitude de penser que quand j’en parle, ça ne se réalise jamais.
Vos perspectives ?
Mes perspectives sont de gagner plus en visibilité et réaliser tous mes projets.
Abdoulaye Ouédraogo
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