La 1re édition du Salon international féminin du Livre de Ouagadougou (SIFLO) a ouvert ses portes, ce mercredi 18 avril 2024 à Ouagadougou. Cette première édition est une occasion pour les plumes féminines de promouvoir leurs œuvres et se faire connaître. Céline Magnéché Ndé Sika écrivaine venue du cameroun, Radja Mouaza Konaté jeune écrivaine du Burkina et Awa Hamani du Niger font partie des exposantes.
Cette première édition connaît la participation d’écrivaines venues de divers horizons. Passionnées des lettres, elles ont fait le déplacement pour être témoin de l’évèmenement et vulgariser leurs œuvres. Céline Magnéché Ndé Sika est une écrivaine venue du Cameroun. Auteure de trois ouvrages dont un recueil de contes en espagnol publié en 2004 et deux romans en espagnol publiés respectivement en 2019 et 2021. « Je suis très heureuse d’avoir été invitée au Burkina Faso pour participer et exposer à ce 1er salon international féminin du livre de Ouagadougou. C’est ma première fois de voir un salon de ce genre », s’est-elle exprimée.
Céline Sika, salue l’idée de Rose Kouevi qui a eu l’initiative de créer ce salon international féminin pour permettre aux écrivaines du monde entier de participer et se retrouver afin de se connaître et échanger sur leur travail d’écriture ainsi que sur les difficultés qu’elles rencontrent. Elle encourage les femmes à faire des efforts et à écrire parce qu’elles ne peuvent pas toujours donner l’opportunité aux autres d’écrire sur elles. « Mes œuvres nous parlent de la problématique féminine, il faudrait que les femmes écrivent sur leurs problèmes, qu’elles parlent, qu’elles s’expriment Nous avons une tribune », s’est-elle réjouie.
A en croire Céline Sika, On n’a pas besoin d’écrire 1000 pages pour dire ce qu’on veut dire. Même en cinq pages ou même comme pour un article de journal, on peut dire énormément de choses. Pour cette écrivaine, la lecture permet de découvrir, de voyager même sans quitter son lit, de comprendre, de construire, de se reconstruire, de se transformer et d’être la meilleure version de soi-même. Elle exhorte les écrivaines à développer des sujets où chacune présente les problématiques « Nous sommes toutes des femmes. Mais, de réalités différentes. En littérature, nous n’inventons rien. Par contre, ce que nous attendons, ce sont des perspectives différentes », a-t-elle ajouté. Elle souhaite plus de participantes pour les prochaines éditions à venir.
Radja Mouaza Konaté est une jeune écrivaine burkinabè. Elle est étudiante en comptabilité contrôle-audit et auteure d’une œuvre de poésie intitulée “Epopée de nos braves, joyaux de notre nations”. Elle a écrit cette œuvre dans le but d’encourager les forces de défense et de sécurité (FDS)qui se battent nuit et jour au front. Le salon est en l’honneur des femmes et étant jeune écrivaine, elle a décidé de participer afin de se faire connaître et promouvoir son œuvre.
Awa Hamani est une écrivaine du Niger. Elle présente quatre œuvres dont une œuvre sur le cancer. Son souhait est qu’à la sortie de ce salon, le drapeau de plume féminine se hisse haut dans le ciel. ». Que le SIFLO soit une vitrine, un cadre d’échange qui va servir d’interface pour tous les écrivains et leurs partenaires, les autorités, les acteurs du livre, pour les interpellé à se donner à fond pour la cause de la plume féminine africaine », a-t-elle déclaré. Elle invite toutes les femmes en tant que mères, épouses, filles, écrivaines à être toujours des combattantes bien qu’elles soient des combattantes de l’ombre. Awa Hamani, encourage les plumes féminines même celles qui ne sont pas connues à continuer le combat pour que la société soit développée pour une terre de liberté.
Monique Savadogo
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