Dans un message publié par notre confrère, Lefaso.net, ce lundi 15 avril 2024, Saran Séré Sérémé, ancien médiateur du Faso confesse la douloureuse épreuve qu’elle vient de traverser, en l’occurrence, le cancer. A travers, cet extrait de son témoignage, elle espère que son expérience servira à redonner le courage à d’autres malades, de se battre et de vaincre ce mal pernicieux extrêmement meurtrier.
« J’ai vécu des moments intenses, difficiles tant physiquement, qu’émotionnellement et j’ai dû réapprendre à vivre et à être tout simplement, par la Grâce divine », a indiqué Saran Séré Sérémé. Le cancer, cette maladie extrêmement mortelle, dont le traitement en perpétuelle évolution reste une problématique humanitaire majeure et un défi mondiale à relever. Seule sa détection à un stade précoce permet un traitement rassurant, surtout pour la majorité des africaines qui sont à majorité du statut Triple négatif, cancer le plus agressif et très récidivant.
En plus des protocoles et traitements thérapeutiques de la Médecine moderne, les traitements de la Médecine « alternative » ou complémentaires (les plantes, régimes et compléments alimentaires), la volonté et la détermination de vaincre, le plus important fut de « me revêtir du bouclier de la foi , la foi spirituelle en Jésus Christ, au Dieu Unique et Miséricordieux à travers des louanges, adoration, prières, méditation, Jeûnes (jeûne intermittent ou jeûne d’Esther sans forcer et tout en étant en phase avec les prescriptions et conseils des Oncologues spécialistes, selon la phase de traitement) ».
Il est dit dans Hébreux que « La foi est avant tout une ferme assurance des choses qu’on espère et une démonstration de celle que l’on ne voit pas », et elle m’a sauvé.
Selon Saran, la foi nous rappelle qu’au delà des limites humaines et scientifiques, Dieu est au dessus de toute chose, le Dieu des miracles et de l’impossible, celui qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas, en qui il n’y a aucune onde de variation, l’Alpha et l’Oméga qui « n’a pas la main trop courte pour sauver, ni l’oreille trop dure pour entendre » nos louanges, prières et adorations, plaidoiries, supplications…
Aussi, dans la détresse, Dieu a agi favorablement à son égard ». Forte de cette grâce, Saran se dit reconnaissance pour cette épreuve qu’elle a pu surmonter et traduit également sa reconnaissance à sa famille, aux proches, aux amis,au corps médical, les personnes inconnus et les différentes structures pour le soutien psychologique et spirituel qui ont contribué à sa guérison actuelle.
« Hé oui, dans mes moments difficiles, je me suis souvent souvenue que sous ce Soleil, nous ne sommes en vérité que du vent, de l’herbe qui seche si vite sans la Grâce divine, tous des étrangers de passage, tout pouvant basculer en une fraction de seconde dans nos vies.
Vanité des vanités, tout est vanité. Puisse l’humilité nous guider en toute circonstance! L’occasion m’est donc donnée de mener un plaidoyer à l’intention des décideurs sur la paix des cœurs au Burkina Faso, la nécessité d’agir sur la cherté des examens et produits de traitements de cancer qui est en passe d’être pris en compte comme une épidémie, dont le traitement coûte excessivement cher », a-t-elle indiqué.
A l’en croire, selon les recherches, seule la détection rapide de ce mal, à un stade précoce ou moyen, permet un traitement rassurant.
Aussi est-il plus qu’essentiel voir un impératif, de procéder aux différents examens et radioscopies de dépistage de cette maladie de manière régulière, à tout âge et pour tous les sexes. Cette maladie autrefois pour les années, atteint de plus la jeunesse.
« Je vous exhorte à le faire et à inciter vos parents et proches à effectuer les dépistages de cancers « , a-t-elle conseillé.
Lefaso.net