L’Association pour la Promotion des Arts plastiques (APAP) a lancé la 5e édition des Rencontres internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO), ce 13 février 2024. Placé sous le thème « Trait d’union : histoire, territoires et défis contemporains de vivre ensemble », la biennale accueillera de nombreux artistes de plus de 20 pays du monde.
Des expositions, des ateliers, des tables rondes, des conférences, une rue marchande et des animations culturelles vont meubler la 5eédition des RIPO. L’objectif est de forger des traits d’union entre les individus et toutes les communautés pour la construction du vivre-ensemble, gage de paix, de cohésion sociale et de développement économique.
Dans son mot d’ouverture, la présidente des RIPO, Suzanne Songa Ouédraogo a remercié l’ensemble des autorités et des participants qui ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie par leur présence. Elle a précisé qu’au départ, plus de 200 candidatures ont été reçues.
Cependant, la présente édition a retenu un collectif de 40 artistes peintres venus de 21 pays du monde pour une exposition internationale. Cette cérémonie a été l’occasion pour la présidente de faire part, du projet d’externalisation de l’évènement. « Nous avons fait le choix de revisiter les fondements de la charte de Kurukan Fouga ou charte du Mandé, au profit des jeunes générations d’artistes, afin de faciliter notre projet, de tracer une nouvelle route des arts visuels qui partira du Burkina Faso vers la rencontre avec les autres pays. Le Maroc sera ainsi la première étape de ce projet au cours des prochains mois », a-t-elle expliqué et d’ajouter « En organisant cet évènement cette année, c’est une manière de se mettre ensemble, une forme de résilience afin que la culture puisse perdurer ».
Artiste peintre de la République Démocratique du Congo, Berveline Bavedila, participante, présente deux œuvres sur le thème de l’espoir de vivre et de la liberté. A travers ses œuvres, elle interpelle tous ceux qui ont des objectifs ou des rêves et qui veulent abandonner, à persévérer. « C’est une façon pour moi de leur dire de ne pas abandonner, de leur transmettre de l’espoir. Il est comme une force intérieure qui nous pousse malgré les obstacles qu’on rencontre dans la vie », a-t-elle expliqué.
Le ministre d’État, ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, a salué la communauté diplomatique pour l’importance accordée à cette cérémonie. « On ne peut qu’être fasciné en parcourant les allées de cette exposition. Aussi, cela permet de nourrir la réflexion et de comprendre plus que jamais que l’art n’a pas de frontière », a-t-il souligné.
Le Maroc abritera la prochaine édition.
Fabrice Sandwidi