Ce mercredi 7 février 2024 a eu lieu à Ouagadougou, la restitution des résultats d’étude portant sur un projet intitulé : « Des marges aux normes : regards croisés sur les transformations des liens familiaux en Afrique ». Le projet a porté sur deux thématiques, notamment « le célibat tardif des femmes dans la ville de Ouagadougou » et « l’absence des enfants auprès des hommes et des femmes dans la ville de Ouagadougou ». L’initiative est de l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) et de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP).
Le niveau de célibat tardif dans la ville de Ouagadougou est faible par rapport aux autres villes d’Afrique, soit une femme sur dix. 56% de ces femmes sont de religion chrétienne, 65,1% sont actives et ont eu des rapports sexuels prénuptiaux et plus de 4 sur 10 ont eu une maternité prénuptiale. Les femmes en situations de célibat tardif sont âgées de la quarantaine et issues de couches aisées. C’est le bilan d’une étude menée dans la ville de Ouagadougou par l’Institut des Sciences des Sociétés et l’Institut Supérieur des Sciences de la Population.
L’étude révèle également que le phénomène est en progression, car le taux de célibat est passé de 1,9% parmi les femmes âgées de 30 à 49 en 1992 à 13,1% en 2021.
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Source: Lefaso.net