Concernant le conflit entre Israël et le peuple palestinien, l’ougandaise Julia Sebutinde, première femme africaine à siéger, à la Cour internationale de Justice (CIJ), plaide pour un règlement diplomatique ou négocié en encourageant la mise en place des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Des résolutions qui selon elle, permettront d’aboutir à une relation pacifique entre les deux peuples rapporte Jforum.fr.
 69 ans, Julia Sebutinde, occupe actuellement son deuxième mandat à la CIJ depuis mars 2012. Elle est également la seule juge à s’opposer à toutes les mesures provisoires proposées contre Israël dans l’affaire concernant l’application de la convention sur le génocide dans la bande de Gaza.
Julia Sebutinde a indiqué que le différend était essentiellement politique plutôt que juridique, soulignant l’absence de preuves d’une intention génocidaire de la part d’Israël. De tels arguments ont suscité des réactions mitigées notamment celle de l’ambassadrice ougandaise aux Nations Unies, Adonia Ayebare. A l’en croire, la décision de la seule juge s’opposant à toutes les mesures provisoires proposées contre Israël ne représentait pas la position officielle du gouvernement ougandais sur la question.
Sa carrière juridique remarquable comprend des études à l’Université Makerere et à l’Université d’Édimbourg, ainsi que des fonctions juridiques variées en Ouganda, au Royaume-Uni et en Namibie. Elle a également exercé en tant que juge au Tribunal spécial pour la Sierra Leone et a présidé des enquêtes de corruption médiatisées en Ouganda.