Ce mardi 23 janvier 2024 a connu le lancement des activités d’installation de l’usine de traitement des résidus miniers, Golden Hand SA, dans la zone industrielle de Kossodo. Ce projet est une ambition nourrie depuis plus de 10 ans.
Une nouvelle ère s’annonce pour l’industrie minière burkinabé. Le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a lancé les activités de l’usine de traitement des résidus miniers, première du genre au Burkina Faso. Selon le président, les machines ont été entièrement construites dans ce pays. « Je peux affirmer sans me tromper que le Burkina Faso est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie. C’est une technologie qui ne s’importe pas. Ça se développe », a-t-il soutenu.
Il a également souligné que cette initiative est une évolution positive du contexte de souveraineté et donc, de prise en main des ressources, du point de vue de l’utilisation et la transformation.
Pour le président directeur général de Golden Hand SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards de FCFA annuel est attendu, au cours des trois premières années de son fonctionnement.
La mise en place de cette usine située dans l’arrondissement 4 permettra au Burkina Faso de traiter sur place et d’avoir un contrôle total sur les résidus miniers qu’il exportait à l’étranger pour le traitement.
Par ailleurs il a invité les pays voisins à migrer vers le Burkina Faso avec leurs résidus miniers car le Burkina dispose des matériels pour les traiter.