L’année 2023 ayant été aussi riche en évènements majeurs qu’en émotion, il y a bel et bien lieu de déterminer les faits marquant et les perspectives à venir pour l’année 2024. Ce mercredi, 03 janvier 2024 à Ouagadougou, les femmes ont exprimés leurs attentes au micro de Queen Mafa.
Bibata Ouédraogo, une ménagère de la soixantaine, a souhaité pour cette année 2024, que les autorités revoient la situation de la population, surtout les personnes âgées.
Pour elle, depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, la situation s’améliore, les préoccupations des femmes sont de plus en plus prises en compte mais, il reste beaucoup à faire.
« Nous voulons qu’on continue d’aider les femmes du 3ème âge, les enfants et surtout les personnes déplacées internes avec des vivres parce que les prix des vivres sont chers maintenant et ce n’est plus accessible à tout le monde », a-t-elle lancé.
Bibata Ouédraogo a par ailleurs, apprécié le travail abattu par les soldats burkinabè contre l’insécurité. « Nous voulons que Dieu protège nos forces de défenses et de sécurités (FDS) et nos volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent pour notre sécurité. Que Dieu les élève et qu’ils ne connaissent jamais la honte face à l’ennemi. », a-t-elle souhaité.
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Vendeuse de riz de la même tranche d’âge que Bibata, Assèta Zoundi a affirmé qu’il faut créer plus d’emplois pour les jeunes. « Nous, femmes âgées, nous voulons travailler mais, nous n’avons plus la force. Mais, ce que nous voulons, c’est qu’on aide nos enfants à avoir du travail pour qu’ils puissent subvenir à nos besoins.», a-t-elle suggéré.
Natacha Sawadogo, vendeuse de condiments a tenu à rendre hommage aux forces de défenses et de sécurités (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui se sont engagés dans le combat contre l’insécurité, pour redonner au Burkina Faso, sa quiétude.
Elle a aussi salué le travail abattu par le gouvernement de la transition. « Je souhaite la longévité au Capitaine Ibrahim Traoré parce qu’il se bat vraiment pour libérer le pays, et il prend en compte tous les burkinabè dans ses actions, hommes femmes et enfants. », a-t-elle expliqué.
Elle exhorte cependant le gouvernement, à revoir la situation des femmes. « Nous les femmes, nous avons besoin de travail. Moi, par exemple, je fais un petit commerce devant ma maison. Mais, il n’y a pas la clientèle. », a-t-elle laissé entendre.
Zoénabo Sawadogo , ménagère s’inscrit aussi dans le même ordre d’idée. « Les femmes rencontrent beaucoup de difficultés. Donc, nous voulons que le gouvernement pense à nous accompagner dans nos différentes activités. « Si on pouvait nous aider avec des fonds pour développer notre petit commerce, ça allait nous arranger. », a souhaité la jeune dame.
Elle a en outre souhaité que l’année 2024 soit une année de paix et de cohésion sociale pour le Burkina Faso.
Saïbata Guiro