Passionnée de la danse, Clarisse Sawadogo, connue sous le nom de Sarah la piqûre, nous épate par son talent de danseuse depuis déjà une quinzaine d’années. Son style et ses prestations remarquables font d’elle l’une des meilleures danseuses du moment au Burkina Faso. Ce n’est donc pour rien qu’elle est sollicitée par les grands noms de la chansons comme Floby ou encore l’ivoirien Ariel Sheney. Zoom sur un déesse de la danse qui entend laisser ses marques dans le monde culturel burkinabè.
Née le 13 août 1991, à Ouagadougou, Clarisse Sawadogo a grandi dans la capitale Ouagalaise au sein d’une famille aimante. Déjà toute petite, Sarah très éveillée se fait remarquer par son dynamisme au sein de sa famille.
Joviale, pétillante, c’est sourire aux lèvres que Clarisse Sawadogo nous accueille. Du haut de ses 1m65, elle parle d’une voix douce.
Issue d’une famille de trois enfants, une grande sœur et un petit frère, Sarah la cadette fait son cursus scolaire à l’école primaire Kwamé N’krumah, Mais, elle ne brille pas dans ce domaine. Sarah a plutôt un autre penchant : la danse. Son amour pour cet art l’amène à affronter le regard des uns et des autres pour se lancer sans hésiter et se lancer dans l’animation des cérémonies festives. « Entre 11 et 12 ans déjà, dans le quartier, je dansais lors des baptêmes et mariages », rappelle-t-elle. Une prestance assez extraordinaire au regard de son âge et de l’engouement du public. A chacune de ses prestations, le public nourrit d’applaudissements et ne tarit pas d’éloges, à son égard.
Débordante d’énergie, elle sait captiver les regards tout en alliant ingéniosité et créativité dans sa chorégraphie. Ses parents finissent par comprendre à quel point, Sarah est éprise de la danse. « Au début, ils se disaient que c’est juste un passe-temps. Mais, au fil du temps, c’était un peu compliqué avec la famille, vu que j’avais les études aussi. Donc, ce n’était pas facile », explique-t-elle.
Après l’obtention de son Certificat d’Etudes primaires (CEP), elle poursuit ses études secondaires en 2006 mais, reste accrochée à sa passion. « Je n’ai pas terminé l’année 2008, en 4e. C’est en ce moment que la danse a vraiment pris ma tête et je n’’étais plus concentrée à l’école », relate-t-elle. Elle ne rêvait que d’une seule chose : la danse, rien que la danse et personne ne pouvait l’en dissuader au point que, son métier finit par clouer ses études au sol.
Elle quitte alors, les bancs pour vivre pleinement sa passion. Un choix difficile pour ses parents qui ne s’attendaient pas à un revirement de la situation.
Cependant, impressionnés par le potentiel de leur enfant, ils acceptent de l’accompagner à réaliser son rêve. « La danse est mon ami fidèle qui ne me trahira jamais. Tant que je la respecte, elle me respectera. Je suis fière d’elle et ce qu’elle a fait de moi, honnêtement, je ne m’y attendais pas », confie-t-elle.
Voir la vidéo ici : https://fb.watch/phIAjyQH-g/?mibextid=Nif5oz
Pendant 15 ans, elle a mis son savoir-faire au service de nombreux artistes de renom à l’image de Floby et Ariel Sheney, ivoirien. Sarah a bâti sa carrière sur un fonds de persévérance et de courage.
Aujourd’hui, âgée de 32 ans, cette douce et belle créature est une perle rare. Elle est devenue un modèle pour d’autres jeunes filles.
Son ambition est de partager son expérience avec ses jeunes sœurs et de tous ses fans.
Françoise Tougry
Abdoulaye Ouédraogo