Ouagadougou a abrité, ce samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou, un défilé de mode dénommé » Fashion and Chill Event » Organisé par l’association « Les amis de la république » et Steph production. L’événement vise à célébrer et valoriser la culture burkinabè en mettant en avant les talents locaux dans le domaine de la mode et de l’artisanat.
Fashion and Chill Event a réuni, ce 28 octobre, de nombreux mannequins et talents locaux en matière de mode et de couture. Saly Designer, Rykiz Création et Noli style, sont entre autres, les agences de couture et créations accessoires qui ont mis leurs talents au profit de la première édition.
La cérémonie s’est tenue en présence de nombreuses personnalités à l’image de la représentante de l’ambassade de Cuba.
« Nous devons être les premiers à valoriser notre culture. Il faut qu’on soit fier de montrer ce que nous avons à offrir », a relevé le directeur artistique de la structure Steph production, Septime Akendengue.
Nous nous sommes donnés le combat, a-t-il affirmé, de valoriser le mannequinat et l’artisanat et de montrer également qu’il y a des talents en Afrique. Pour lui, quand on parle d’exposition d’œuvres d’arts en Afrique, peu de personnes s’y intéressent. « Si tu vas à l’étranger, les gens s’y intéressent et ils connaissent mieux la valeur », a-t-il souligné.
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Il invite les burkinabè à participer à la valorisation de la culture. « Ce sont des domaines qui ne sont pas appréciés à leur juste valeur. Le mannequinat par exemple, ne nourrit pas son homme », a expliqué le Septime Akendengue.
Quant à l’organisation de la première édition de Fashion and Chill Event, Septime dit être fier du nombre d’invités ayant marqué leur présence. « J’ai toujours dit aux gens que le plus important dans l’événementiel, c’est l’idée et la vision que vous vous partagez. Nous avons réuni des gens avec qui nous partageons la même vision d’un même projet. On a déjà eu 200 personnes ce soir et pour une première, ça va », a-t-il précisé.
Aux dires du directeur artistique Septime Akendengue, l’événement a une particularité avec la femme africaine. « Le combat de la femme, c’est de montrer qu’elle est belle de façon naturelle. Etre belle, c’est bien. Mais, il faut aussi avoir des qualités et c’est ce qu’on essaie de faire ressortir », a-t-il indiqué.
Abdoulaye Ouédraogo
