La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, du genre et de la famille Nandy Somé Diallo a lancé, ce mardi 26 septembre 2023 à Ouahigouya, le projet » 1000 » métiers à tisser au profit des femmes déplacées internes des régions à forte concentration de Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso. L’objectif de l’initiative est d’aider les bénéficiaires à être économiquement indépendantes.
La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille Nandy Somé Diallo a lancé le projet « 1000 métiers à tisser au profit des femmes et des jeunes filles déplacées internes.
Renforcer les capacités techniques des femmes et jeunes filles déplacées internes en tissage de pagnes, en maintenance des technologies de tissage et à les doter en fonds de roulement pour leur installation, tel est l’objectif du projet dont le coût global est de 721 140 000 francs.
Le projet mis en œuvre avec l’appui financier de la coopération japonaise à hauteur de 646 749 240 FCFA, couvre 10 régions dont le Sahel, le Centre Nord, le Nord, l’Est, la boucle du Mouhoun, le Centre -Est, le Plateau central, le Sud-Est, les Hauts- Bassins et le centre.
Il vise à équiper et à renforcer les capacités techniques des femmes et jeunes filles déplacées internes en tissage de pagnes, en maintenance des technologies de tissage et à les doter en fonds de roulement pour leur installation.
Grâce à ce projet, a laissé entendre Nandy Somé Diallo, le ministère entend contribuer à l’autonomisation économique des femmes et des jeunes filles déplacées internes de dix régions à forte concentration de personnes déplacées internes au Burkina Faso. Et ce, afin de renforcer leur résilience et qu’elles contribuent au développement socio-économique du pays.
« Pour sélectionner les bénéficiaires, nous nous sommes référés aux administrations régionale des régions à forte concentration des personnes déplacées internes. Nous avions pour cela, fixé des critères de sélection. Mais il faut d’abord être femmes déplacées internes et femmes de ménage avant d’être sélectionné » a-t-elle expliqué. A l’en croire, les femmes qui exerçaient le métier de tissage ont été prioritaires.
La représentante des bénéficiaires, Mariam Mandé a remercié le ministère pour le projet qui leur permettra d’être financièrement autonomes.
« Nous, les femmes sommes très heureuses pour ce projet. Avant nous mendiions. Mais, à partir d’aujourd’hui, c’est fini. Nous remercions le ministère de la Solidarité pour ce projet qui va nous permettre de nous prendre en charge ainsi que nos familles », a-t-elle précisé.
Elle s’est réjouie de l’initiative et a promis au nom des autres femmes se donner pour une bonne marche du projet.
Abdoulaye Ouédraogo