Le Conseil national de l’Ordre des Sages-femmes et Maïeuticiens du Burkina Faso a organisé ce samedi 26 août 2023 à Ouagadougou, son deuxième congrès électif. L’objectif est de permettre à ces hommes et femmes de réfléchir sur les questions déontologiques et éthiques liées à la profession.
L’activité a porté sur thème retenu, « L’éthique dans l’exercice de la profession de sage-femme « . Selon la présidente du conseil national de l’ordre des sages-femmes et maïeuticiens Léa Pépin, ce congrès est une occasion pour les femmes et hommes du domaine, de travailler à être de plus en plus résilients et engagés dans le respect des droits des clientes.
Nous aimerions sortir de cet atelier, a-t-elle déclaré, avec un nouveau bureau, qui soit reconnu. A l’en croire, seuls ont accès au congrès, les sages-femmes et maïeuticiens qui sont enregistrés. « Selon les dispositions, nul ne peut exercer la profession de sage-femme/ maïeuticien s’il n’est pas inscrit à l’ordre », a-t-elle précisé.
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Tous ceux qui sont présents, a-t-elle affirmé, sont des sages-femmes et maïeuticiens enregistrés à l’ordre *C’est l’ordre qui leur donne le quitus pour exercer au niveau du territoire« , a-t-elle renchéri* .
Pour les élections, sont éligibles aux différents postes, ceux régulièrement inscrits soit pendant trois ans.
Léa Pépin ne manque pas de message aux futurs membres du bureau. « C’est de travailler à l’unisson, au respect de la confraternité, aux respects mutuels, aux respects des dispositions légales et aux respect de la politique nationale en matière de santé« , a- t-elle conclu.
Ledit congés est placé sous le patronage du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Lucien Kargougou.
Abdoulaye Ouédraogo