Le chef traditionnel Kouriteng Naaba s’est prononcé sur la décision du gouvernement de la transition d’inclure le Faso Dan Fani dans les tenues scolaires. Il a salué l’initiative.
A propos de l’idée du gouvernement de faire du Faso Dan Fani, une tenue scolaire, Kouriteng Naaba affirme avoir appris l’information dans les médias. Il a cité Thomas Sankara comme précurseur de cette idée.
« C’était comme un rêve car Thomas Sankara l’avait commencé. Mais, cela n’a pas abouti. Grâce au président Ibrahim Traoré, nous avons vu qu’il est venu pour consoler le peuple Burkinabé. Si l’idée réussit à voir le jou,r c’est une bonne chose », a-t-il déclaré.
- Lire aussi : Tenue scolaire en Faso Dan Fani, un défi de taille selon les ouagalais
- Lire aussi : Maryse Mbonyumutwa, la rwandaise qui valorise le Faso Dan Fani avec la marque Asantii
Selon ce garant des us et coutumes, le Faso Dan Fani est un patrimoine culturel. Et le porter, c’est promouvoir les valeurs traditionnelles, sociales et historiques. En tant qu’autorité coutumière, explique-t-il, toutes mes bénédictions accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre de cette initiative.
« Qu’ils n’aient pas peur des critiques mais, de continuer dans cette lancée. Nous voulons que les étrangers viennent se procurer du Faso Dan Fani et cela ne peut se faire sans que nous ne valorisions nos pagnes! Les habits de l’extérieur, nous ne savons pas qui les a portés avant nous. Mais le Faso Dan Fani ne sera pas ainsi, car il sera un tissu propre. », a-t-il expliqué.
- Lire aussi : Promotion du Faso Dan Fani à l’école, les tisseuses s’engagent
- Lire aussi : Faso Dan Fani labellisé : 25 structures féminines bénéficiaires
Il a encouragé les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. « Que Dieu vous donne la force car vous contribuez au développement du pays! C’est vous qui communiquez pour le peuple », a-t-il indiqué.
Kouriteng Naaba demeure convaincu que le projet va aboutir mais, reconnaît tout de même que le début sera difficile.
Françoise Tougry