Le conteur burkinabè Pingdwendé Gérard Kientéga alias KPG a initié une séance de contes, ce mardi 09 mai 2023, à l’école ENKO Ouaga sis au quartier Kalgondin de Ouagadougou. Cette initiative vise à révéler le talent des élèves dans le domaine du conte et leur permettre de préserver cet héritage africain qu’est le conte.
L’école internationale ENKO Ouaga a réuni élèves et parents d’élèves autour d’un spectacle, le conte. Cette activité culturelle d’envergure sous-régionale tenue dans la matinée du mardi 09 mai est une initiative du conteur KPG. Elle s’inscrit dans le cadre de la 5e édition des « Grandes nuits de contes ».
Des prestations d’artistes et de conteurs figuraient au programme.
La directrice générale de l’école, Sokona Christelle Koné dans son mot d’ouverture a souhaité la bienvenue et une agréable journée, à tous les invités. Des parents d’élèves et instituteurs ont marqué leur présence à la cérémonie.
Mister Kay a ouvert le bal des prestations d’artistes avec une musique traditionnelle, teintée de reggae dont les spectateurs ont apprécié la mélodie.
Ensuite est venu un collectif de six élèves de différentes classes, de la 4e , la 3e, du CE1 et du CP2.
Puis, est venu le tour de la conteuse burkinabé Hanna qui se fait appeler la sage- femme des émotions ; Avec son conte, elle a démontré l’importance de l’écoute attentive. « Toujours bien écouter avant d’agir. » a-t-elle expliqué.
Benjamin Dani, conteur venu du Bénin a innové à travers une prestation en anglais. Il a mis en lumière l’amitié comme quoi il ne faut pas vouloir manger plus que son ami. « Vouloir être plus malin que son ami brise l’amitié. » a-t-il souligné.
Le Congo Brazzaville était représenté par le conteur Sando Moto. Il n’a pas manqué de plonger la foule dans le désarroi, avec son conte sur l’amour maternel. La morale de son histoire, a-t-il conclu, c’est : « Ne cherchons pas loin, le bonheur ! Il se trouve parfois, à coté de nous ».
Le grand et célèbre conteur KPG a soulevé la foule pour le pour le show final aux rythmes de la guitare, de la batterie et du kundé (une guitare traditionnelle du pays mossi).
La morale de l’histoire portait sur la gourmandise. « On finit par se casser les pattes si on veut alourdir son ventre. », a-t-il indiqué.
La directrice de l’école a tenu à remercier tous les participants et en particulier, le promoteur. « Cette activité fut une réussite, notre souhait est que ce genre d’initiatives se reproduise » a-t-elle mentionné.
Avant que les élèves ne regagnent les classes, une séance photos a été accordée aux élèves en compagnie de leur stars conteurs.
En rappel, ENKO Ouaga est un groupe scolaire sous-régional d’enseignement bilingue (français et anglais).
Fatima Korogo, stagiaire