La place de la révolution a servi comme à l’accoutumée de cadre à la grande prière marquant la fin de 30 jours de jeûne ou la fête de Ramadan chez les musulmans. Ce 21 avril 2023, Ils ont prié pour la paix, la stabilité et la sécurité nationale.
Après un mois d’intenses prières, d’abstinence et de pénitences, les fidèles musulmans du Burkina ont enfin célébré la fête du Ramadan.
Vêtus de leurs plus beaux habits, hommes, femmes et enfants se sont retrouvés à la place de la nation pour implorer la grâce de Dieu.
Cette année encore le sermon de l’imam El Hadj Abdallah Ouédraogo a porté sur la paix, la cohésion sociale, la sécurité.
L’imam Abdallah a saisi l’occasion pour rappeler la nécessité du dîme, la bonne foi et surtout l’intégrité, gage d’une bonne cohésion sociale.
Il a ensuite exhorté les femmes à plus d’implication dans la vie du foyer, en respectant leurs époux et en éduquant bien les enfants pour une société bien portante.
Pour le ministre délégué chargé de la sécurité, Mahamadou Sana, la fête de l’Aïd el fitr est une occasion pour tout le monde de prier pour le retour à la paix.
Pour lui, les burkinabè doivent avoir une pensée pour les forces de défense et de sécurité qui se battent pour la quiétude et aussi avoir un esprit de partage envers les personnes déplacées internes.
Comme chaque année, on note la présence de quelques membres du Gouvernement, de leaders politiques, religieux, coutumiers comme le Moogho Naba, l’archevêque de Ouagadougou, Son Eminence le cardinal Philippe Ouédraogo et bien d’autres personnalités du pays.
Le cardinal Philippe Ouédraogo a aussi prêché sur le sens du pardon, la cohésion sociale et l’acceptation de l’autre. Il a par ailleurs demandé aux fils et filles du pays de déposer les armes et de revenir en famille.
Aminata Barry, fidèle croyante, a rendu grâce à Dieu pour sa présence aujourd’hui à cette fête, venue marquer la fin du mois de jeûne et prier pour le retour à la paix et à la cohésion sociale.
Mariam Nikièma, quant à elle, dit être venue se rapprocher davantage de Dieu afin de lui demander sa grâce.
Elle a prié pour que le bon Dieu touche le cœur de ces enfants qui ont pris les armes contre leurs frères.
Elle a également imploré la paix, la santé, l’abondance pour un Burkina Faso prospère.
Aminata Ouédraogo, stagiaire.