La deuxième édition du festival Made In Africa (MIAF) se tient du 1er au 2 mars 2023 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a eu lieu, ce mercredi 01 mars, à Ouagadougou sous la présidence du ministre en charge de la communication.
C’est en marge du Festival panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), que la deuxième édition du Festival Made In Africa (MIAF) se tient. Le thème retenu pour cette édition est: « Quelles contributions de la culture et des arts pour la facilitation des échanges et de l’intégration dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ? ».
Le chargé de mission dudit département Etienne Sawadogo a procédé à l’ouverture du festival. « Au nom du ministre de la communication de la culture et des arts, je veux vous féliciter et vous encourager parce que vous avez pris un jalon qui est très fort et très fertile, et c’est un jalon qui va être promoteur par rapport à l’avenir des échanges, à l’avenir de l’intégration et à l’avenir de notre rapport au monde », a-t-il laissé entendre.
Selon le représentant du ministre, le Festival Made in Africa est un festival dont l’ambition est de créer une intégration en passant par le biais de la culture et des arts, d’où l’intérêt que le ministère porte à cette activité.
Pour le président du mouvement endogène, docteur Harouna Kaboré par ailleurs parrain et représentant du co-parrain Idrissa Nassa, ce festival est un cadre de partage et la thématique abordée est très intéressante d’autant plus qu’elle traite de l’économie. C’est à ce titre qu’il a bien voulu associer son image à l’événement .
De son point de vue, la culture est un moyen pour créer les bases de l’intégration africaine afin qu’il puisse se mettre en place, le commerce intra-africain, à travers la Zone de la libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).
Le chef des divisions des règles d’origine, Didier Bonyene a indiqué que la présente activité est très importante dans la mesure où elle est au cœur du projet de la libre-échange continentale africaine.
A l’en croire, ce festival est un levier pour que l’Afrique sorte du sous-développement. Il accorde de l’importance au développement de la production des marchandises et des services.
Nafissatou Zangré stagiaire