La société coopérative simplifiée Balokognouma, évolue dans le domaine de la transformation agro-alimentaire. Présente à la 16ème édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), elle offre une variété de produits qui impressionnent les visiteurs.
La directrice de la coopérative madame Kadidja Koné s’est lancée dans la transformation agro-alimentaire en vue de promouvoir les produits locaux. « Nous avons tout et d’autres pays viennent acheter. Puis, ils les modifient à leurs manières et ils nous les ramènent. C’est pour cela que j’ai décidé d’entreprendre dans ce sens », a-t-elle expliqué.
Ainsi, venue de la région des cascades, elle propose à sa clientèle, la poudre de baobab, l’huile de sésame, balomougou coura (… expliquez le sens en français) couché, grillé, salé, la bouillie de semoule de maïs, le riz blanc et le riz gras précuit…
Selon cette entrepreneure, l’activité qu’elle mène, participe à la lutte contre le terrorisme et au soutien à ceux qui sont au front. Elle a donc créé du riz gras précuit avec tous les ingrédients nécessaires pour faciliter la préparation. « Il suffit de mettre l’eau dans la marmite, vous mettez le riz et c’est prêt » a-t-elle affirmé. Elle invite tous ceux qui sont dans le besoin à venir découvrir de belles opportunités.
J’ai réussi à construire mon unité grâce au SIAO
Au regard des avantages qu’offre la participation au SIAO, madame Karidja Koné ne tarit pas d’éloges à l’égard de cet événement international. « Le SIAO nous donne des partenaires et nous disons merci au gouvernement. C’est même devenu un soutien entre nous-mêmes qui sommes ici. J’ai réussi à construire mon unité grâce au SIAO », a-t-elle confié. Son unité est basée à Banfora au secteur 10.
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Au grand marché, elle emploie 30 à 40 femmes dont cinq permanentes. À la faveur d’une grande commande, elle fait appel à d’autres femmes. La commercialisation de ces produits ont permis d’obtenir des prêts, auprès des structures financières afin de répondre à leurs besoins.
Aux dires de la directrice, les difficultés ne manquent pas. Il s’agit principalement de la hausse du prix des céréales et cela impacte la production.
Fière de son travail, Kadidja Koné continue de se battre car ses articles impressionnent plus d’un. En effet, ce 23 janvier, pendant que son stock de biscuits est en rupture, elle a reçu une commande.
Karidja Koné a commencé la transformation agro-alimentaire, il y a dix-sept ans.
Abdoulaye Ouédraogo