Promotrice de JO Perles et confection, Judith Daboué/Ouédraogo évolue dans le domaine de la confection des bijoux et accessoires en perles, il y a de cela sept ans. Cette activité lui a permis de mettre sur pieds son entreprise et de former des dizaines de jeunes filles. Présente à Ouagadougou dans le cadre de la 6e édition du Salon international du prêt à portée africain de Ouagadougou (SIPAO), une équipe de Queen Mafa a pu la rencontrer.
Passionnée des travaux manuels depuis sa tendre enfance, Judith Daboué/ Ouédraogo a toujours nourri l’ambition de mener une activité semblable. Dès que l’occasion lui a été offerte de mener une activité génératrice de revenus, elle n’a pas hésité à se lancer dans la confection des accessoires à base de perles.
Chemin faisant, elle s’est spécialisée dans la confection des bijoux, des boucles d’oreilles et des foulards à base de perles.
En sept années de parcours, dame Daboué n’a jamais songé à jeter l’éponge malgré les difficultés. Cette activité est sa passion et elle ne compte pas y renoncer. Grâce à cette activité, elle gagne bien sa vie et n’entend pas céder au découragement. « Il n’y a pas de sot métier », s’en convaint elle. Le courage et la persévérance sont les armes dont Judith ne se sépare jamais.
Des accessoires de plus en plus prisés par les femmes
Pour faire connaître ses articles, Judith participe aux foires et évènements de promotion des produits locaux. C’est à ce titre qu’elle s’est octroyée un stand à la 6e édition du Salon international du prêt à portée africain de Ouagadougou (SIPAO) où elle expose ses articles. Dans l’optique de rendre ses articles accessibles à la clientèle, Judith propose des produits variés.
Pour s’offrir un article chez dame Daboué, le client doit débourser la somme minimum de 500 F CFA. A seulement deux jours après le début du salon (SIPAO), Judith se réjouit de l’engouement de la clientèle.
« Au début les burkinabè ne s’intéressaient pas à mes articles. Mais maintenant, j’ai vu que beaucoup de femmes ont adopté les bijoux en perles », a-t-elle mentionné.
Pour l’heure, elle ne se frotte pas les mains mais, elle espère se faire de l’argent d’ici la fin du salon. « Ça marche un peu même si ce n’est pas beaucoup, on ne se plaint pas », a-t-elle laissé entendre.
Des dizaines de filles formées
Grâce à son activité, Judith Daboué a pu mettre sur pieds son entreprise dénommé JO Perles et confection. Elle emploie une dizaine de femmes. Installée dans le quartier Kossodo de Ouagadougou, elle a pu former des dizaines de jeunes filles, ce qui la comble de joie. « C’est une fierté pour moi de pouvoir transmettre mon savoir-faire à d’autres jeunes filles », s’en réjouit-elle.
Dame Daboué est satisfaite de ce qu’elle a pu réaliser en 7 ans. Son plus grand rêve est d’exporter ses articles pour faire connaître les accessoires Made in Burkina au monde entier.
Marie Sorgho