Dans le cadre de la campagne internationale annuelle des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre(VBG), un panel organisé par Oxfam en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis et l’Ambassade du Canada au Burkina Faso, s’est tenu à Ouagadougou, ce mardi 6 décembre 2022.
L’activité s’est déroulée sous le thème, « Les violences à l’égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ». L’objectif est de sensibiliser et lutter contre les VBG.
La violence fondée sur le genre a un impact dévastateur sur les individus, les familles et les communautés. Elle peut avoir des effets néfastes et à long terme sur la vie d’une personne.
Selon l’Ambassadrice du Canada, cette violence touche toutes les sociétés et toutes les classes sociales. « Partout dans le monde, les femmes et les filles sont exposées à une violence et à une discrimination inacceptable », a déploré Lee-Anne Herman.
Elle a également indiqué qu’au Burkina, grâce à l’engagement soutenu de ses partenaires dans la livraison de leur programme de coopération incluant l’aide humanitaire, elle s’est rendue à Kaya à la rencontre des personnes déplacées internes, en particulier les femmes.
Psychologue et paneliste, Noélie Kouraogo a dénoncé les actes de la société. Elle a souligné que pour de raisons religieuses, l’on oblige les filles victimes de violences physiques, morales, économiques et/ou sexuelles et qui se retrouvent enceintes à garder leurs grossesses.
Elle a donc invité la population à aller au-delà de ses propres besoins et des préjugés pour écouter les besoins de la victime. « Il faut mettre en place des mécanismes nécessaires pour accompagner la victime» a-t-elle recommandé.
Abdoulaye Ouédraogo, stagiaire