Le prix PaxSahel JsC, concours d‘excellence des œuvres journalistiques sensibles aux conflits a connu son épilogue ce vendredi 25 novembre 2022. Les lauréats de la 6e édition ont été dévoilés au public. Kamélé Fayama, journaliste aux éditions Sidwaya remporte le premier prix.
Organisé par le Réseau d’Inititatives des Journalistes (RIJ), le prix PaxSahel JsC a enregistré cette année, vingt-huit (28) candidatures. Il s’agit de dix (10) œuvres en radio, dix (10) œuvres en presse écrite, six (06) en presse en ligne et deux (2) œuvres en MoJo.
Après délibération, trois candidats ont été retenus. Il s’agit de Kamélé Fayama des éditions Sidwaya. Il remporte le premier avec son œuvre : « Conflit foncier à Kankounadeni / un interminable feuilleton ensanglanté », dans la catégorie presse écrite-presse en ligne.
Lirandan Philippe Adan occupe la seconde place avec son œuvre : « Condition des élèves déplacés internes à Tougan: le calvaire du supplicié du terrorisme », dans la catégorie radio.
Au troisième rang, en Catégorie Télévision et Mojo Jean Eudes Maxime Bambara s‘affirme avec son œuvre : « Les personnes déplacées internes de Ouahigouya/ Immersion des sites des personnes déplacées internes de Youba 2 et de ex Ira de Ouahigouya ».
Lesdites œuvres ont été appréciées sur la pertinence du sujet, le caractère Journalisme sensible aux Conflits, le traitement journalistique, la maîtrise de la langue, le respect des formats professionnels, le respect des genres journalistiques et des règles déontologiques.
A cela s‘ajoutent deux prix spéciaux dont le prix spécial G5 Sahel et le prix spécial Koffi Amétépé pour l’intégration.
Aucune femme n’a été lauréate. La remise de ces prix entre également dans le cadre de la célébration des 20 ans du RIJ.
Le prix PaxSahel pour le Journalisme Sensible aux Conflits (JSC) est une récompense décernée par le Réseau d’Initiatives de Journalistes, un réseau qui fait la promotion d’un journalisme soucieux du vivre-ensemble et d’un traitement professionnel des sujets liés aux conflits dans l’optique de retrouver des solutions durables pour la paix et le développement du Burkina Faso.
Françoise Tougry