Du 30 septembre au 02 octobre 2022, le Burkina a traversé une crise profonde occasionné par un coup d’état. En effet, le président Paul Henri Sandaogo Damiba a été demi de ces fonctions par des jeunes milliaires dirigés par le capitaine Ibrahim Traoré. Comment les burkinabé perçoivent cette situation ? C’est ce que nous avons tenté de comprendre à travers ce micro-trottoir.
Sali Compaoré : Ma prière est que la paix revienne au Faso pour que nous puissions mener nos activités dans la quiétude. Ce coup d’Etat nous a vraiment inquiété mais, tout est rentré dans l’ordre. Je veux que les forces de défense et de sécurité se donnent la main pour soutenir le président. J’invite le président à renforcer les mesures sécuritaires. Personnellement, je n’ai pas de préférence quant au choix du président. Le plus important est que celui qui est désigné président travaille à ramener la paix dans notre nation.
Kadi Zerbo : Nous étions très inquiètes depuis avant-hier. Mais, aujourd’hui le calme est revenu. Je suis contente du nouveau président et ma prière est que Dieu lui accorde la force de pouvoir bien diriger cette nation. Je remercie Dieu du fait que Damiba soit parti. J’exhorte le nouveau président à prêter une oreille attentive aux besoins des femmes et des jeunes. Que la protection divine soit son partage ainsi que toutes les forces de défense et de sécurité !
Awa Diallo : Je constate la situation pareillement que vous et mon souhait c’est que la paix revienne au Faso.
Madame Tapsoba : Vu ce que le pays était devenu, nous regrettions les faits de l’ex président Damiba. Mais les dires du nouveau président Ibrahim nous consolent déjà. Nous prions qu’il ait la force de travailler. On aimerait qu’il accomplisse ses promesses. Que Dieu l’accompagne pour qu’il réalise ce qui a été dit car nous sommes déjà fiers de ce qui s’annonce.
Ousséni Soré : Je pense que ce coup d’état est la bienvenue, c’est parce qu’il n’y avait pas une bonne gestion que nous en sommes arrivés à cette situation. Mais nous ne devons pas vite nous réjouir, nous devons nous patienter et voir la suite dans quelques jours.
Mohamed Nana : Nous devons beaucoup prier afin que la situation redevienne à la normale. Aussi, nous devons accompagner le président dans la bonne gestion de notre pays. Mais, mon souhait est que la paix revienne au Faso, et que nos nouveaux dirigeants quittent dans le système de la gouvernance française car nous en avons mare. J’invite le président à trouver un nouvel allié afin de nous sortir de cette situation.
Moumouni Mila : Nous ne pouvons que prier pour notre pays car rien ne vas du tout. Nous mourons de faim, nous nous faisons tuer de partout depuis des années et rien ne change jusqu’à présent. Mon souhait est que le nouveau président nous épargne du système de gouvernance française. Qu’il gouverne le pays dans l’intégrité afin qu’il ait une vraie réconciliation nationale. Que Dieu bénisse les nouveaux dirigeants et que la paix revienne au Faso.
Germaine Nana : Mon souhait est que Dieu accorde la force au nouveau président pour qu’il s’occupe des veuves et des orphelins. Quand l’intérêt personnel prime sur l’intérêt supérieur de la nation, cela conduit à des mésententes. Quand je pense qu’il y a certaines personnes qui mangent bien tandis que d’autres meurent de faim, cela me rends triste.
Vous vous imaginez que dans certaines régions du Burkina, il y a des gens qui mangent des feuillent et des herbes, cela m’écœure. Il faut que le président se penche sur leur cas. Que Dieu accorde la paix à notre nation ! Le nouveau président est jeune mais, il est sage. Il a bien fait de prendre le pouvoir. Que Dieu le bénisse et lui accorde une longue vie pour qu’il dirige bien cette nation !
Marie Sorgho
Nafissatou Zangré et Abdoulaye Ouédraogo, Stagiaires