Un atelier de formation en méditation et gestion des conflits s’est ouvert à Ouagadougou, ce mardi 27 septembre 2022. Financée par l’Union Européenne, la formation se déroulera du 27 au 29 septembre 2022. Elle est organisée par Proméditation en partenariat avec le Réseau des Femmes pour la Réconciliation Nationale, la Cohésion et l’Équité Sociales, RÉFÉRENCES .
Inscrit dans le cadre du programme d’appui aux capacités de dialogue et d’actions, la formation est concertée des forces de sécurité intérieures dans les environnements de conflictualité et d’insécurité au Burkina Faso, Mali et Niger.
Cet atelier vise à favoriser le rapprochement entre femmes leaders civiles et celles des forces de sécurité. Il vise également à renforcer leurs capacités à s’impliquer activement dans la gestion des conflits tant au niveau national qu’au niveau local et communautaire.
Selon Gifty Narah Guielle, présidente de RÉFÉRENCES, les participantes apprendront à comprendre les contextes des conflits, les enjeux, les acteurs en présence, l’ intérêt et les peurs des acteurs lors de cette formation.
A l’en croire, les femmes lutteront pour la paix au Burkina Faso. « Le dernier jour, nous allons nous projeter vers l’avenir, nous les femmes, après avoir pris conscience de nos atouts et acquis de nouveaux outils, de nouvelles techniques », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté qu’elles pourront mettre en place des projets collaboratifs entre femmes, entre organisations afin d’agir concrètement sur le terrain après cette formation.
La formation regroupe une centaine de participantes dont 40 femmes FDS (gendarmes, militaires, policières, forestières, douanières) et 55 femmes civiles (leaders d’organisations de la société civile, d’institutions nationales et internationales).
Les bénéficiaires de cette formation seront accompagnées par Natacha Mathy. Contactée dans le cadre de Proméditation, la formatrice en méditation a plus de 20 ans d’expérience et a 03 jours pour accomplir sa mission.
Il appartient donc aux femmes qui sont concernées de s’appliquer et d’exprimer leurs besoins. Un groupe sera créé pour maintenir le contact. En tant que facilitatrice et référence, dame Mathy affirme être là pour ouvrir des portes et à l’écoute en cas de besoin, au-delà de la formation. Ensuite, le travail sera fait par les femmes elles-mêmes. » Le plus intéressant, c’est que ce soit les personnes ici présentes, impliquées au quotidien au Burkina Faso qui puissent être habilitées, à dégager des pistes d’action concrètes », a t-elle lancé.
Abdoulaye Ouédraogo, Stagiaire