Alice Wairimu Nderitu, la sous-secrétaire générale et conseillère spéciale du secrétaire général des Nations-Unies pour la prévention du génocide, a rencontré le président du Faso. A New York, ce vendredi 23 septembre 2022, ils ont abordé les questions relatives à son mandat et à la lutte contre le génocide.
Dans son agenda, la sous-secrétaire générale a prévu un tête-à-tête avec les chefs d’Etats à travers le monde, le présent entretien avec le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’inscrit dans dans ce cadre.
Après avoir présenté son mandat au chef de l’Etat, ils ont évoqué la situation au Sahel et la conduite à tenir afin d’éviter que le Sahel n’atteigne un stade qui nécessite l’intervention de son mandat.
Selon la conseillère spéciale du secrétaire général des Nations-Unies pour la prévention du génocide, sa mission principale consiste à identifier les facteurs de risque qui peuvent conduire au génocide.
Sur la question d’un risque éventuel de génocide au Burkina Faso, elle a indiqué ne pas pouvoir donner une réponse. Alice Wairimu Nderitu a précisé qu’étant à New York, elle ne saurait dire s’il y a des risques ou pas. A l’en croire, des juridictions internationales définissent les caractéristiques d’un génocide ainsi que les risques et ce sont ces juridictions seules qui sont habilitées à confirmer ou infirmer l’existence du génocide dans un pays.
La sous-secrétaire générale et conseillère spéciale du secrétaire général des Nations-Unies pour la prévention du génocide promet visiter le Burkina Faso et le Sahel, pour constater et ainsi pouvoir se situer sur les risques.