Ce jeudi 14 juillet 2022, le programme FEE a été officiellement lancé à l’université Joseph KI-Zerbo de Ouagadougou sous le thème » un programme de préincubation de 100 étudiantes pour accélérer le développement durable au Burkina Faso « , Financé par le programme des nations unies pour le développement (PNUD), le projet a été lancé par monsieur le ministre en charge de l’enseignement supérieur Frédéric Ouattara. Le lancement du programme s’inscrit dans la continuité du projet femme, jeune, entrepreneur et co-citoyenneté
Ce projet est financé par le programme des nations unies pour le développement ( PNUD). Le programme For Her Entreprenership and empowerment (FEE) va permettre à 100 jeunes étudiantes diplômées porteuses de projet d’entreprise d’être accompagnées afin de mûrir leurs idées. C’est ainsi que six mois durant, elles bénéficieront de séances de coaching, de mentoring, de collaboration et d’activités pratiques pour l’aboutissement de leur projet assurées par les incubateurs siralabs et incub@uo.
Pour la ministre de la famille et du genre, Salimata Conombo Nebié, marraine du programme FEE, elle offre l’opportunité aux jeunes filles étudiantes de disposer d’un cadre pour se former et développer leur esprit d’entrepreneuriat. Elle a encouragé et conseillé les filleules à aller au bout de leurs projets malgré les difficultés qui pourraient survenir surtout en cette période de crise que traverse le pays.
Frédéric Ouattara, ministre de l’enseignement Supérieur a laissé entendre qu’à travers le programme FEE, les jeunes seront outillés convenablement, pour matérialiser leurs idées innovatrices. En effet, elles bénéficieront de formations adéquates, de coaching, de collaboration en réseau et de monitoring en vue de l’aboutissement de leurs projets. Il exhorte également les jeunes à plus d’ardeur et d’abnégation.
Selon madame la ministre du genre, ce projet est vraiment essentiel dans l’environnement du développement de l’entrepreneuriat d’une façon générale surtout des jeunes filles. Madame la ministre a également affirmé que l’entrepreneuriat ne consiste pas seulement en la création d’une entreprise mais, à développer et à transformer son idée. Elle a notamment rassuré que le PNUD est allé chercher les meilleurs instruments pour le faire.
De l’avis de la représentante adjointe de PNUD, Isabelle Tchan, il faut un appui spécifique pour les jeunes femmes parce qu’elles n’ont pas les mêmes accès aux opportunités d’entreprenariat. Pour elle, trouver un emploi même après les formations universitaires n’est pas évident d’où l’entreprenariat pour une insertion professionnelle et économique des femmes.
Latifatou Sana
Abdoulaye Ouédraogo
(Stagiaires)