Le Syndrome des ovaires polykystiques est l’une des maladies hormonales la plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer, pouvant entraîner des troubles de fécondité ». Quelles sont les causes de cette maladie? Comment se manifeste t-elle? Explication avec le Pr Charlemagne Ouédraogo.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité, ainsi que des complications comme le diabète. A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique. Mais les recherches en cours pourraient changer la donne en améliorant la compréhension sur les origines de cette maladie encore méconnue.
Selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, les causes de cette maladie sont légions. Toutefois, elle se manifeste principalement par « les perturbations du cycle menstruel (irrégularité des règles, absence des règles, règles abondantes ou légères). Chez certaines femmes on constate également une hyperpilosité au niveau de la face et sur le corps et aussi de l’acné.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est aussi dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.
Le SOPK touche environ 10% des femmes, mais ses symptômes sont très variables d’une patiente à l’autre : la maladie peut se manifester de manière très légère, comme être très handicapante.
Les symptômes sont entre autre des troubles de l’ovulation (la rareté ou l’absence d’ovulations des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK.
L’hyperandrogénie qui est la production excessive de testostérone. Une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie). Les femmes victimes de cette maladie ont des risques d’élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.
Cependant un diagnostic permet de détecter la maladie pour une prise en charge médicale. Le diagnostic repose sur un bilan hormonal et une échographie pelvienne.
Du reste, un bon suivi médical permet d’apporter une prise en charge adaptée.
Source: Pr Charlemagne Ouédraogo