Les autorités de la transition à travers leur porte-parole Lionel Bilgo, ont donné une réponse à la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les ministres de l’Éducation nationale et des affaires étrangères, Olivia Rouamba, sont revenus face à la presse, sur les questions d’actualité nationale.
Dans un communiqué lu face à la presse, le porte-parole du gouvernement, ministre de l’Éducation nationale Lionel Bilgo, a affirmé que « le gouvernement du Burkina Faso prend acte de l’analyse socio politique faite par les participants à la conférence ».
« Sur la préoccupation liée à l’ancien président du Faso, le gouvernement du Burkina Faso tient a rassuré la commission de la CEDEAO ainsi que la communauté internationale que depuis un peu plus de trois semaines des concertations ont été initiées sur le plan national se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité ».
A cet effet, le porte-parole a expliqué qu’au vu du rang et de toutes les responsabilités qu’il a eu à occuper « il est tout à fait normal qu’il lui soit accordé une attention particulière et une sécurité adaptée pour sa sécurité et vu le contexte sécuritaire dans lequel notre pays est plongé ».
« Ce qui dicte notre action c’est le terrain, c’est l’opérationnel et le contexte dans lequel le Burkina Faso est plongé »
Par ailleurs, au vu des délais fixé par la CEDEAO pour la libération de l’ancien président, Lionel Bilgo explique que « le gouvernement du Burkina Faso ne subit qu’un seul délai, celui d’agencer son action conformément aux priorités du terrain. Ce qui dicte notre action c’est le terrain, c’est l’opérationnel et le contexte dans lequel le Burkina Faso est plongé ».
Pour ce qui est de l’appui de la Russie pour la lutte contre le terrorisme, le porte-parole du gouvernement a affirmé que le Burkina Faso travaille avec des partenaires sous régionaux et aussi à l’international. Cependant, « la question de la Russie n’est pas une question d’actualité, ce n’est pas non plus une question de non actualité je pense que pour le moment nous nous attelons de mettre en place un dispositif permettant au pays de rebondir et de surtout retrouver la sécurité ».
« Plusieurs dizaine de déplacés internes ont pu retourner dans leur localité »
L’actualité nationale cette semaine a également été marquée par l’interpellation de l’ancien président de l’assemblée nationale par ailleurs président de l’ex parti au pouvoir MPP Bala Sakandé. A ce propos, Lionel Bilgo a expliqué que cette interpellation est un acte normal et intervient dans un souci d’enquête.
« Tous les jours il y a des interpellations. Là il s’agit d’une personnalité publique mais même aujourd’hui encore Dieu seul sait combien de Burkinabè ont été interpellé. L’essentiel dans une interpellation c’est de respecter les droits de celui qui a été interpellé (…). Une interpellation n’est pas un acte de culpabilité avéré. Il a été entendu, il a été mis en liberté dans les heures qui ont suivi. Ce sont des actes qui se posent pour des besoins d’enquête et de compréhension », a-t-il dit.
Par rapport à la situation sécuritaire le ministre de l’éducation nationale a affirmé que la situation sécuritaire s’est dégradée ces dernières semaines, avec aussi la destruction d’infrastructures. Par ailleurs, « plusieurs dizaine de déplacés internes ont pu retourner dans leur localité », a-t-il rassuré.
Pour conclure, la ministre des affaires étrangères Olivia Rouamba a affirmé que la CEDEAo n’est pas une struuctyure de sanction mais une structure d’accompagnement. A cet effet, une délégation de la CEDEAO sera présente au Burkina Faso aujourd’hui 1er avril conduite par le président de la commission de la CEDEAO pour une séance de travail.
Berny G