Au collège, Diane Nikièma prend part à une formation en agro-alimentaire ce qui déclenche en elle la flamme de l’entrepreneuriat. Production de vins et de céréales précuites, telles sont les activités qui pour le moment sourient à notre entrepreneure. Queen Mafa a décidé de lui tendre le micro afin de recueillir son expérience.
Parlez-nous justement de « domaine rabak »
« Domaine rabak » c’est une entreprise qui fait la production du bon vin local purement Burkinabè. Nous avons une panoplie de vin. Nous avons du vin sucré et du vin non sucré. Il y a également du vin non alcoolisé et du vin alcoolisé. Le taux d’alcool varie entre 8 à 12%. Nous avons des bouteilles de vins qui coûtent 2 000F CFA et équivaut à un litre et des bouteilles de 1 500F ce qui équivaut à la quantité de 0,75 litre. Le carton de 06 bouteilles coûte 7 500F.
Depuis quand avez-vous décidé d’entreprendre dans ce domaine ?
Je suis dans la production de « domaine Rabak » depuis près de trois ans. Nous ne faisons pas seulement que le vin. Nous sommes dans la transformation des produits locaux. Nous faisons dans le séchage et la production de pain de singe, la production de céréales précuites (riz, zamnè).
Qu’est ce qui a déclenché en vous cette flamme pour l’entreprenariat ?
En réalité j’ai toujours voulu avancer à travers mes productions. J’ai eu la chance d’avoir suivi une formation agro-alimentaire au collège cela m’a inspiré. Par la suite je me suis dit pourquoi ne pas lancer quelque chose, pourquoi ne pas produire quelque chose de par moi-même pour pouvoir proposer aux clients.
Pourquoi avoir choisi ce nom « Domaine Rabak » pour votre marque de vin ?
« Domaine Rabak » parce que nous nous sommes projeter dans le futur. Notre vision c’est d’avoir un grand domaine de production d’un vin local. Pour l’autre partie du nom Rabak cela vient du prénom de mon premier enfant. Rabakyé vient de la langue mossi qui veut dire ne pas faire de différence et fait allusion à l’hospitalité. Dons dans le « domaine Rabak » on ne fait pas la différence, tout le monde se retrouve dans « domaine Rabak ». Tous les goûts sont pris en compte pour proposer de la qualité à notre clientèle.
Quelle est la composition de votre vin ?
Le vin est fait à base d’hibiscus et puis de raisins. Tous ces produits sont faits ici au Burkina Faso.
Est-ce que votre activité nourrit son homme ?
Oui, cette activité me permet de vivre décemment. Pendant les fêtes les gens commandent le vin parce que la qualité et le prix sont accessibles à tout le monde.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Les difficultés que moi je rencontre se situe principalement dans la gestion du personnel. Le faite de toujours être en train de vouloir gérer le personnel, être à la recherche de partenaires et en même temps m’occuper de ma famille. Souvent ce n’est pas simple de tout faire en même temps. Il y a aussi le manque de temps, il faut être partout en même temps.
Quelles sont les perspectives pour la suite ?
Les perspectives pour moi c’est d’avoir un nom, d’être une référence dans le domaine et augmenter ma clientèle. Promouvoir d’avantage « domaine Rabak » et par la suite on verra comment créer d’autres marques de vin. Pour le moment c’est faire connaitre ce que nous proposons déjà.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui veut entreprendre ?
Pour toute personne désireuse d’entreprendre, je lui demanderai de bien identifier le domaine dans lequel elle désire se lancer. Ensuite il faut s’armer de courage et de patience et ne pas s’attendre à un succès immédiat.
Votre mot de fin
J’invite mes frères et sœurs Burkinabè à consommer du local. Nous faisons de la qualité donc nous vous invitions fortement à consommer ce que nous même nous produisons au Burkina Faso.
Berny G