Une centaine de journaliste participe à un atelier de formation sur la sécurité routière à Koudougou. Initiée par l’Office Nationale de Sécurité Routière (ONASER), cette activité se déroule du 7 au 9 décembre 2021. L’objectif de cette formation est de promouvoir la sécurité routière par le renforcement de capacités des hommes et femmes de médias.
L’Office Nationale de Sécurité Routière (ONASER) a répertorié 12439 accidents dont 706 morts au cours du premier trimestre de l’année 2021. Ces accidents sont les résultats d’une défaillance de l’homme, du véhicule ou de l’environnement. De cette responsabilité partagée, le directeur général de l’ONASER estime que l’homme est à 80% responsable des accidents. « Cela est forcément de la responsabilité de quelqu’un et de la méconnaissance ou de l’insouciance d’une personne », note Adama Kouraogo.
Face à cette situation, l’interpellation des consciences individuelles et collectives s’avère nécessaire pour un changement de comportement d’où l’implication des journalistes. « Nous estimons que la sécurité routière qui est le cœur de métier de l’office nationale de la sécurité routière ne peut être gagner si nous n’associons pas ceux qui sont les vecteurs de l’information. Les hommes de médias doivent s’investir dans cette thématique et en être des ambassadeurs réels de tous les jours », mentionne Adama Kouraogo, directeur général de l’ONASER.
Les journalistes ont salué cette initiative qui leur permettra de renforcer leur connaissance en matière de sécurité routière.
« Cette initiative est une occasion de spécialisation pour nous journalistes », a exprimé Marcus Koama, représentant des hommes femmes de médias.
S’agissant du port du casque, le directeur général de l’ONASER note une négligence de plusieurs usagers de la route. Malgré les textes qui obligent les motocyclistes à porter le casque, force est de constater que certains usagers de la route n’en portent pas.
Face à cette situation, le directeur général de l’ONASER estime que les actions de communication peuvent contribuer à la prise de conscience des usagers sur la nécessité de porter le casque. « Le port du casque est une nécessité vitale », affirme Adama Kouraogo. En guise de recommandations, Adama Kouraogo propose la sensibilisation et la répression « il faut de la communication mais il faut aussi arriver à ne pas décourager ceux qui portent le casque. Il ne faut pas décourager les bons élèves, il faut les encourager et sanctionner les mauvais élèves », ajoute le directeur général.