En conséquence à ce drame de Banlo, les femmes de la région du sud-ouest à travers la coordination régionale des femmes du sud-ouest, s’engagent dans un élan de sensibilisation contre les pratiques et comportements ignominieux à l’image du drame de Banlo. La coordination et biens d’autres structures de différentes couches sociales, se sont réunies autour du gouverneur de la région ce lundi 30 août 2021.
Plusieurs actions, notamment le cadre de concertation entre le gouverneur de la région et les élus de la région, la marche pacifique des Organisations de la société civile (OSC), ont suivi le malheureux évènement de Banlo, dans le but de sensibiliser et de pacifier le climat social. C’est dans la même dynamique que s’est tenue la rencontre du 30 août 2021.
Au sorti de cette rencontre du 30 août qui a réuni les OSC, les transporteurs et les associations des femmes et de jeunes autour du gouverneur de la région, les femmes ont décidé de se mettre à contribution pour réussir cette noble mission. La coordination régionale des femmes s’est engagée dans la sensibilisation des populations contre les pratiques ignominieuses
La coordination, par la voix de Elodie Naba Kambiré, coordonnatrice régionale de cette structure, a donné la démarche adoptée : « nous nous sommes engagées à rencontrer nos sœurs des autres localités pour se donner des conseils sur ce qui est survenu à Banlo ». C’est à donc comprendre que la coordination fera de la question de la sensibilisation, son cheval de bataille dans ce contexte de vie communautaire plus ou moins tendu.
Consciente du rôle social et de la place plus qu’importante de la femme dans nos sociétés, la coordonnatrice n’a pas manqué d’indiquer à ses sœurs, l’influence décisive du comportement de la femme sur les actions des hommes. Elle a, à leur endroit, fait de vives recommandations : « Je demande aux femmes d’éviter de verser de l’huile au feu en pareille situation. C’est très souvent notre comportement vis-à-vis de ce type de problème qui conduit les hommes à poser de tels actes ignobles par orgueil ». C’est la conviction qu’a nourrie la coordonnatrice.
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