A-t-on jeté un mauvais sort sur la cité de Naba-Kango ? Bien malin qui saurait répondre. Les actes criminels des hommes sur les femmes sont récurrents, inquiétants et révoltants. Après celui qui a égorgé sa femme avec un couteau au secteur 8 de Ouahigouya le 02 mai 2021, le second qui a ôté la vie de son épouse en la poignardant avec une barra-mine le 18 mai 2021, nous venons d’apprendre qu’au cours de la nuit du mercredi au jeudi 27 mai 2021, un autre homme a tailladé le corps de sa femme avec une arme blanche.
Sacré veinarde, cette victime n’a pas perdu la vie mais s’en est sortie avec de graves blessures. Ses doigts ont failli être enlevés et elle s’est retrouvée avec des plaies béantes sur le visage et sur plusieurs autres parties du corps. Urgemment transportée au Centre hospitalier régional de Ouahigouya, les forces de sécurité sont venus faire la constatation au cours de la matinée du jeudi 27 mai 2021. C’est aux environs de 11 heures ce même jour que la blessée a été introduite dans le bloc opératoire du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya pour des soins. Aux dernières nouvelles, la vie de la pauvre dame serait hors de danger. Selon nos recoupements, venues une première fois au domicile du présumé auteur de l’acte criminel, les forces de sécurité auraient repliées pour mieux se préparer avant de revenir, soupçonnant leur « client » d’être enfermé muni d’armes.
Disparu dans la nature
Le fautif aurait profité de ce temps pour disparaitre dans la nature. Celle qui a subi la barbarie de son conjoint a mis au monde un enfant de ce dernier. Elle est âgé de 30 ans et ne vivrait pas avec son agresseur sous le même toit . Elle se serait réveillée au cours de la nuit et a surpris le père de son enfant en train de fouiller ses affaires . Quand elle a voulu savoir l’objet de sa présence et ce qu’il recherche dans ses affaires , qu’il a commencé à la charcuter comme un morceau de viande . Un acte ignoble et de trop qui va irriter, attrister les paisibles citoyens de la ville de Ouahigouya, sinon assombrir l’image de cette cité . Il est temps que les différentes forces réfléchissent à comment exorciser cette sauvagerie des hommes sur les femmes dans cette localité. Un phénomène qui se répand comme une maladie contagieuse.
Faso-nord info