Des universitaires de l’Hôpital universitaire de Taïwan ont publié une étude dans la revue Frontiers in Public Health, qui montre que la qualité de l’air a des conséquences sur l’intensité des douleurs liées aux menstrues.
Les douleurs menstruelles se manifestent de manières différentes en fonction des personnes. Selon des chercheurs chinois, les origines de ces douleurs sont tout aussi variées. Voire étonnantes et inquiétantes.
Douleurs dans les lombaires, crampes aux hanches, au ventre et au niveau des seins… Les personnes menstruées rencontrent diverses contraintes.
Pendant 13 années, près de 300 000 données de santé de personnes menstruées âgées entre 16 et 55 ans ont été collectées dans le cadre de cette étude. En comparant leurs cadres de vie, les conclusions des chercheurs ont été très claires : le risque de développer une dysménorrhée (douleurs menstruelles) était jusqu’à 33 fois plus élevé chez les personnes qui vivaient dans des lieux avec des taux de polluants atmosphériques importants. Bien souvent, les personnes davantage exposées aux risques étaient relativement jeunes, vivaient en milieu urbain et avaient des revenus relativement faibles.
Le professeur Hsu, co-auteur de l’étude en question, alerte donc sur la situation. « C’est une illustration claire du besoin d’actions de la part des agences gouvernementales et des citoyens pour réduire la pollution de l’air », conclut-il. En effet, le rapport stipule que, parmi les polluants qui multipliaient le facteur de risque, se trouvaient le dioxyde d’azote ou encore le monoxyde de carbone.
Source : aufeminin