Le Comité d’orientation et de supervision du processus de formulation du Référentiel National de Développement (RND) 2021-2025 a tenu sa deuxième session ce vendredi 2 juillet 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est d’examiner les conclusions du nouveau référentiel et dresser le bilan de la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES) 2016- 2020. La session a été présidée par le premier ministre, Christophe Dabiré.
Lancé depuis mars 2020, le processus d’élaboration du référentiel national de développement 2021-2025 s’achemine vers la fin. Le comité d’orientation et de supervision de la formulation dudit référentiel s’est réuni pour examiner les principales conclusions du document final avant de le soumettre à l’appréciation du conseil des ministres.
« Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la phase où nous devons présenter le document à la lecture du conseil des ministres. Il était donc nécessaire que le comité puisse examiner les principales conclusions formuler par les populations et qui ont fait l’objet de document final », a déclaré Christophe Joseph Dabiré, président du comité d’orientation et de supervision du RND 2021-2025.
Cette rencontre a été l’occasion pour le comité de faire le bilan de la mise en œuvre du plan national de développement économique et social 2016- 2020 en vue de déceler les faiblesses et apporter des corrections au nouveau référentiel.
« Nous avons fait le point de la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social 2016- 2020 pour voir quels ont été les points forts de ce document , quels ont été les faiblesses dans la mise en œuvre , quels sont les résultats auxquels nous sommes parvenus, quelles sont les corrections qu’il faut apporter non seulement à l’élaboration du nouveau référentiel mais également au mécanisme de mise en œuvre de ce nouveau référentiel », a laissé entendre le Premier Ministre.
A en croire le Premier Ministre, le référentiel national de développement 2021-2025 a été élaboré avec le concours des populations de base tout en prenant en compte leurs préoccupations.
« Nous n’avons pas eu besoin de recourir à une expertise internationale pour élaborer ce document parce que cela est un document national qui a été élaborer de façon inclusive en prenant en considération les préoccupations de nos populations », a précisé Christophe Joseph Dabiré.
Les principaux point de ce référentiel s’appuient sur la paix et la cohésion sociale, points fondamentaux du développement national.
« Il faut travailler à renforcer la cohésion sociale c’est pourquoi le premier axe du document retenu comme axe principal c’est la résilience, la sécurité, la paix et la cohésion sociale », a mentionné le Premier Ministre
Le coût du projet de ce référentiel s’élève à 19 000 milliards de F CFA. Plus de 60% de cette somme viendra des finances publiques du pays.
Marie Sorgho