L’ONG help a organisé un atelier national de plaidoyer sur l’assurance maladie universelle (AMU) et la veille communautaire autour de l’accès aux soins de santé. La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu ce lundi 14 juin 2021 à Ouagadougou sous la présidence de Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé.
Dans le cadre du projet de promotion des droits à la santé de l’enfant et de la femme dans les Hauts-Bassins, plusieurs activités sont initiées au nombre desquelles celle de l’assurance maladie universelle (AMU) et la veille communautaire autour de l’accès aux soins de santé. Un atelier national de plaidoyer a été initié par les acteurs et actrices, ce lundi 14 juin 2021 à Ouagadougou, l’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo.
Selon lui, le Burkina Faso a souscrit aux engagements internationaux prescrivant l’obligation des États à promouvoir et assurer le droit à la santé des populations.
« Le pays est engagé résolument vers la croissance dans la perspective de l’amélioration de la qualité et des conditions de vie des populations notamment l’effectivité du droit à la santé telle que définie dans les textes juridiques en l’occurrence dans la constitution, le plan national de développement sanitaire et les textes juridiques concourant à la réalisation du droit à la santé », a souligné Pr Charlemagne Ouédraogo.
Pour lui, la satisfaction des différents points du plan national de développement sanitaire passe par l’opérationnalisation de l’AMU et l’implication de la communauté à travers la veille communautaire pour l’identification et la résolution des problèmes en apportant au besoin des actions correctrices.
« C’est la mission que nous avons voulu donner à ce projet pilote de veille communautaire, qui a contribué trois années durant à donner la parole aux populations et professionnels de santé pour ressortir les dysfonctionnements et contraintes liées à l’accès aux services de santé de qualité dans les formations sanitaires afin de trouver les solutions idoines », a confié le ministre de la santé. L’ONG help a conduit des études visant à apporter des orientations sur les modalités d’adhésion à l’AMU des acteurs du secteur informel.
DCPM/Santé