Le lancement officiel de la session 2020 des examens scolaires du primaire et du post-primaire (CEP, BEPC, BEP, CAP) a été effectué ce mardi 14 juillet 2020 à Banfora par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro.
Ces examens interviennent avec un mois de retard dû au contexte sanitaire lié à la pandémie du COVID-19 et sous des dispositions particulières relatives à l’insécurité.
C’est sur les pas de son enfance, à l’école « Centre B » de Banfora où il a fait une partie de ses classes que Stanislas Ouaro a choisi pour procéder au lancement officiel des examens du primaire et du post-primaire dans un contexte de COVID-19.
L’air visiblement nostalgique de cette époque au moment de retrouver son établissement, le ministre s’est porté en préparateur psychologique des candidats avant le début de la première épreuve. Puis vint le moment précis de l’ouverture de l’enveloppe, dévoilant le sujet de rédaction intitulé : « Quel métier aimerais-tu exercer quand tu seras grand ? Donne les raisons de ton choix».
Le deuxième site a été celui du lycée municipal Hema Fadouah Gniambia où il a également procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant le sujet de langue. La délégation a ensuite rendu visite aux examinateurs à l’Etablissement Louis Querbes où des candidats en électrotechnique ont été vus à l’œuvre. Le dernier point de chute à été le Centre de formation professionnelle ANPE de Banfora. Outre quelques candidats absents, la composition se déroule normalement dans tous les centres visités.
Sur l’ensemble du territoire ce sont au total pour le compte du Certificat d’Études Primaires (CEP), 446 138 candidats dont 54% de filles contre 419 260 à la session 2019 (taux d’accroissement 06,41%), répartis dans 1965 centres de composition.
Au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), on enregistre 317 995 candidats dont 55,15% de filles contre 301 823 à la session 2019 (taux d’accroissement 05,36 %) répartis sur 1460 centres de composition et aux examens de l’EFTP (BEP et CAP), 15 409 candidats dont 38,77% de filles contre 12 050 en 2019 (taux d’accroissement de 27,87%). Le coût total de l’organisation de ces examens s’élève à 15 682 177 000 FCFA.
On note alors que les filles sont les plus représentées aux examens du CEP et du BEPC et cette nouvelle donne constitue un véritable motif de satisfaction.
S’exprimant sur le contenu des épreuves qu’il a pu voir, le ministre a relevé leur pertinence à travers des thèmes qui promeuvent les valeurs de civisme, de patriotisme et le fait de susciter une vision professionnelle chez les jeunes scolaires. Il a ensuite exprimé une pensée à l’endroit des élèves affectés par l’insécurité et assuré que des dispositions ont été prises plus tôt durant l’année scolaire pour leur intégration dans d’autres écoles où ils pourront composer comme les autres candidats.
En attendant la fin de ces deux examens cumulés le 28 juillet prochain, les candidats et les enseignants auront connu une année scolaire aux allures de prolongation au cours de laquelle ils ont dû faire preuve de résilience.
Source: DCPM/MENAPLN.