D’après les experts russes, il est théoriquement possible d’être infecté par les produits alimentaires qu’une personne souffrant du coronavirus a touché auparavant. C’est pour cette raison que le conseil de l’Union pan-russe des consommateurs Roskontrol a fourni quelques conseils pour bien traiter les produits alimentaires afin d’éviter d’attraper le coronavirus.
Sur le site de Roskontrol, les spécialistes ont expliqué que même si l’infection par les aliments est peu probable, une telle possibilité n’est pas à exclure. C’est le cas par exemple des fruits et les légumes.
«Théoriquement, si une personne malade éternue sur une pomme et que vous mangez cette pomme juste après, il y a un risque [d’attraper le coronavirus, ndlr]. Mais en pratique, il y a peu de chances », a assuré l’organisation qui exhorte les populations à bien laver les fruits et légumes.
Il en est de même pour les produits emballés. D’après les experts, si le Covid-19 est présent dans un yaourt ou dans une bouteille d’eau, qu’une personne les a empoignés et a par la suite touché son visage, il y a une réelle possibilité d’infection, même si elle est faible.
Toutefois, les experts révèlent que le coronavirus ne peut pas se reproduire dans les aliments et il meurt au bout de quelques heures en dehors de son porteur.
«On sait que le coronavirus, comme les autres virus (contrairement aux bactéries), ne se reproduit pas dans les aliments et meurt rapidement sur leur surface», a déclaré Andreï Mosov, le conseiller scientifique de Roskontrol, sur le site de l’organisation.
Pour ce qui est de la période durant laquelle le coronavirus peut rester à la surface d’un aliment ou d’un objet, il existe plusieurs points de vue. Selon une étude des Instituts nationaux de la santé (NIH) des États-Unis, il survit plus longtemps sur le carton, jusqu’à 24 heures, et jusqu’à deux ou trois jours sur les surfaces en plastique et en acier inoxydable. Selon les informations de Roskontrol, le virus reste actif sur les surfaces en plastique jusqu’à sept heures.
Source: .afrikmag.com; Crédit photo: sputniknews